« Rappeler les règles déontologiques aux journalistes» a été l’essentiel de ce qu’on pouvait retenir de la rencontre entre la Section de l’Information Publique de la Mission de l’ONU pour la Stabilisation de la RD Congo, bureau de Kisangani et les journalistes de Yangambi, chef lieu du District de la Tshopo, situé à 100 km à l’Ouest de la ville de Kisangani, au cours de la mission conjointe du 18 au 23 novembre 2014. Au total une vingtaine de professionnels des médias y ont pris part au Pavillon 24 de l’Institut National pour Etudes et Recherches Agronomiques (I.N.E.R.A) de Yangambi.

La réunion a commencée par une introduction de la délégation de la Section de l’Information Publique de la MONUSCO en partageant les expériences professionnelles avec les professionnels des médias locaux. Elle a rappelé les règles élémentaires qui régissent la profession. « Mass-médias comme les journalistes ont une obligation de réserve quand la situation se montre volatile. En insistant surtout sur la nécessité pour la presse de jouer son rôle avec objectivité, »

Par ailleurs, Jean-Marc Kunzi Epassa, le permanent de la Radio Télévision Nationale Congolaise (RTNC) Yangambi, a énuméré quelques difficultés auxquelles les journalistes du District de la Tshopo sont confrontés, à savoir :

-le manque de contrat et la non rémunération pour la plupart de ces professionnels des médias locaux;

-le recrutement qui se fait sur la base de connaissance ou de parenté. C’est ce qui fait que la majorité ignore les règles de base du métier ;

-le manque de matériels de travail adéquats permettant la prise des éléments sonores clairs et les menaces téléphoniques juste après les émissions.

D’où le besoin impérieux de renforcement des capacités des journalistes de Yangambi et ses environs. C’est dans ce sens que le Réseau des Médias du District de la Tshopo (RMEDT) a sollicité la tenue d’une formation en montage audio, à l’intention de tous les journalistes et techniciens du chef lieu du District de la Tshopo.

À la sortie de ces assises, le mot d’ordre de vigilance était accepté par tous les participants qui ont, par ailleurs, souhaité la multiplication de ce genre de rencontres.

Lansana DABO