Le Chef de la MONUSCO, condamne des graves violations des droits de l’homme par les Mayi-Mayi Cheka

26 oct 2013

Le Chef de la MONUSCO, condamne des graves violations des droits de l’homme par les Mayi-Mayi Cheka


Kinshasa, 25 octobre 2013
– La MONUSCO condamne dans les termes les plus vifs les multiples attaques menées contre des civils par des éléments du groupe armé Mayi-Mayi Cheka, dans certains cas en collaboration avec des combattants Raïa Mutomboki, dans plusieurs villages du territoire de Masisi, province Nord-Kivu, au cours des dernières semaines.

Au moins 34 civils, dont 20 enfants, ont été tués avec une extrême violence par des éléments Mayi-Mayi Cheka à l’est de la RDC au cours des différentes attaques.

« Ces atrocités sont inimaginables et en contradiction avec les valeurs de l’humanité. Elles ne resteront pas impunies. Ces actes atroces ne peuvent en aucun cas demeurer impunis. J’exhorte les Mayi-Mayi Cheka a immédiatement déposer les armes et d’arrêter de manipuler les diverses ethnies pour des intérêts personnels », déclare Martin Kobler, le Représentant spécial du Secrétaire-général des Nations Unies en République démocratique du Congo.

Des enquêtes conduites par la MONUSCO permettent de confirmer des exécutions extra-judiciaires massives de civils, particulièrement d’enfants, âgés entre 6 mois et 17 ans, ainsi que d’autres violations graves des droits de l’homme, qui pourraient constituer des crimes de droit international, notamment des crimes contre l’humanité, au cours de ces différentes attaques.

Note Aux Editors

Le 27 septembre 2013, des éléments Mayi-Mayi Cheka, en collaboration avec des combattants Raïa Mutomboki, ont notamment attaqué le village de Lwibo et ont tué au moins 16 personnes, dont 14 enfants, et brûlé et détruit 185 maisons.