La MONUSCO célèbre les 71 ans des Nations Unies à Dungu

 La MONUSCO célèbre les 71 ans des Nations Unies à Dungu
24 oct 2016

La MONUSCO célèbre les 71 ans des Nations Unies à Dungu

A Dungu, Province du Haut-Uélé, la Mission de l’ONU pour la Stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) a célébré ce lundi 24 octobre 2016,  la journée des Nations Unies à l’instar des autres missions de maintien de la paix.  

De nombreuses autorités politico-administratives et Sécuritaires, au premier rang desquelles l’Administrateur du Territoire de Dungu, M. Christophe Ikando Mutalambuka, étaient présentes. Les temps forts de la rencontre ont été l’historique de la journée, la lecture du message du Secrétaire général des Nations Unies par le représentant du Chef du Bureau MONUSCO-Dungu et responsable de la Section des Affaires Politiques, M. Leonidas Nkingiye, suivie de l’allocution de l’autorité territoriale.

M. Mutalambuka a félicité l’Organisation des Nations Unies pour ses interventions pertinentes dans divers secteurs de la vie nationale. Avant de rendre un vibrant hommage aux Sections Substantives de la MONUSCO, à savoir : les Affaires Civiles, l’Information Publique, Affaires Politiques, Droits de l’homme, la police de l’ONU, etc. «Plusieurs ateliers de renforcement des capacités ont été tenus en faveur des agents et fonctionnaires, autorités coutumières, leaders locaux et religieux ainsi qu’aux organisations de la Société Civile,» a-t-il martelé. L’autorité territoriale, ajoute que la mise en place d’un certain nombre d’infrastructures par la MONUSCO est une preuve de sa présence à Dungu (bâtiment de commandement de la Police Territoriale, Tripaix, Prison Centrale réhabilitée et autres). « Le voyage des agents, fonctionnaires et officiels invités en dehors de Dungu a toujours été facilité par la MONUSCO, » a-t-il dit.

Selon M. Christophe Ikando Mutalambuka, l’heure est venue pour la MONUSCO de repenser son approche et de réfléchir sur une nouvelle stratégie d’intervention afin de convaincre les bailleurs de fonds à s’intéresser à la province du Haut-Uélé. « Ses interventions doivent dorénavant s’adapter aux multiples facettes que présente la nouvelle province du Haut-Uélé. Voilà ce à quoi nous devons nous en tenir pour rendre la province du Haut-Uélé au même titre que les autres de l’Ituri, du Nord et Sud-Kivu, » a-t-il souligné. Car, dit-il, c’est à travers cette nouvelle stratégie que nous allons gagner le pari d’engager la province vers le développement durable.

Lansana Dabo