La MONUSCO remet aux autorités provinciales de la Tshopo les bureaux réhabilités de la CENI

La MONUSCO remet aux autorités provinciales de la Tshopo les bureaux  réhabilités de la CENI
29 juil 2016

La MONUSCO remet aux autorités provinciales de la Tshopo les bureaux réhabilités de la CENI

Kisangani, le 28 juillet 2016 – Le Bureau MONUSCO-Kisangani a remis ce jeudi aux autorités provinciales de la Tshopo le bâtiment réhabilité du secrétariat exécutif de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI). Ce bâtiment compte sept bureaux et une salle d’attente entièrement rénovés grâce à des fonds des Nations unies à travers un projet à impact rapide d’une valeur de vingt-neuf mille dollars américains. La cérémonie, qui a été présidée par le Gouverneur de la province de la Tshopo, M. John Ilongo Tokole, a connu la participation de nombreuses autorités politico-administratives de la province.

Fière du travail réalisé, la cheffe de Bureau MONUSCO-Kisangani, Madame Aissetou Sanogo, a appelé la jeunesse à s’abstenir dans le futur de tout acte de vandalisme contre les biens publics. « Nous lançons un appel à la population boyomaise de s’abstenir de recourir aux violences pour ses revendications mais de privilégier le dialogue et autres voies démocratiques car la violence ne conduit qu’à la destruction et la mort. »

Tout en appelant le secrétariat exécutif de la CENI à gérer cet ouvrage en bon père de famille,  le Gouverneur de la province de la Tshopo, M. John Ilongo Tokole, a déclaré que cette réhabilitation  constitue une impulsion au processus électoral en cours. « Avec ce bâtiment, le processus électoral va bel et bien être lancé pour la mise en œuvre de la démocratie et la protection des libertés fondamentales des personnes à travers les élections dans notre pays. La MONUSCO vient de nous donner encore une preuve palpable de sa mission de stabilisation de la situation politique dans notre province », a-t-il affirmé.

Les locaux réhabilités avaient été incendiés en date du 20 novembre 2012, lors d'une manifestation populaire et violente contre la MONUSCO et le Gouvernement, après la prise de la ville de Goma par les rebelles du M23.

Guy Karema