La MONUSCO veut mettre fin à l’activisme des miliciens de la FRPI par d'autres moyens

La MONUSCO veut mettre fin à l’activisme des miliciens de la FRPI par d'autres moyens
17 oct 2016

La MONUSCO veut mettre fin à l’activisme des miliciens de la FRPI par d'autres moyens

Gety, 17.Oc.t16. : Pour parvenir à mettre fin à l’activisme des miliciens de la FRPI dans le Walendu Bindi en plus de la pression militaire, la Monusco a inauguré  le 13 Octobre 2016, deux projets à impact rapide d’intérêts communautaires à Gety. Il s’agit d’une activité génératrice de revenus pour les femmes victimes des violences sexuelles et d’un centre d’apprentissage pour les jeunes. 

Selon Mr. Etienne Unega EGE , Ministre provincial de l’Intérieur et Sécurité, «ces projets dont le coût total est de 150 milles dollars vont permettre aux bénéficiaires surtout aux jeunes à se prendre en charge pour ne pas intégrer le groupe armé FRPI encore actif dans la zone.»

L’activité génératrice de revenu concerne le centre de savonnerie artisanal et de la coupe et couture pour des femmes violées et traumatisées par les affres des conflits armés dans la chefferie de Walendu Bindi. Ce sont plus de 200 femmes regroupés en association qui sont concernées par cette activité. Elles ont d’ailleurs déjà produit et mis sur le marché, en l’espace de six mois plus de 1 500 barres de savon.

Etienne Unega appelle «ces femmes vulnérables, qui ont été en plus victimes à capitaliser cette activité.» Il estime par ailleurs  qu’«il faut leur remettre la vie sociaux économiques de manière à ce qu’elles puissent continuer à vivre avec leur famille et aussi continuer à gagner de l’argent pour se retrouver économiquement indépendantes.»

La représentante des femmes dans cette entité, Mme Anuarité Zawadi, souligne que «cette activité qui est réalisée dans cinq groupements permettra aux bénéficiaires d’être de vraies actrices de la paix dans la région.»

Le centre d’apprentissage pour sa part est équipé entre autre de quatre ordinateurs pour la formation en informatique et des motos pour l’enseignement en maintenance mécanique. Le représentant des jeunes a néanmoins demandé plus d’équipements et de supports didactiques pour élargir le kit de formation des jeunes démobilisés et/ou sans formation.
Laurent Sam OUSSOU