Lubumbashi : Andrew Gilmour exprime sa préoccupation face à la restriction des libertés fondamentales

Lubumbashi  Andrew Gilmour  exprime sa préoccupation face à la restriction des  libertés fondamentales
23 nov 2016

Lubumbashi : Andrew Gilmour exprime sa préoccupation face à la restriction des libertés fondamentales

Le Sous-secrétaire général des Nations Unies aux droits de l’Homme, Andrew Gilmour est arrivé à Lubumbashi ce 23 novembre, dans le cadre d’une visite de travail en République Démocratique du Congo.   L'objectif global de  cette  visite qui a commencé hier à Kinshasa,  est d'engager le Gouvernement de la République Démocratique du Congo sur la question du  rétrécissement de l'espace démocratique et la détérioration de la situation des droits de l'homme dans le pays.

A Lubumbashi, Andrew Gilmour  a eu des entretiens avec le Gouverneur de la Province du Haut-Katanga, Jean Claude Kazembe, avec qui il abordé  notamment sur la situation des droits de l’homme mais surtout  les restrictions des libertés fondamentales dans l’ex-Katanga. M. Gilmour s’est dit particulièrement préoccupé par les mesures qui affectent  la liberté d’expression et la liberté de manifestation. Il a recommandé au gouvernement provincial d’adopter une feuille de route pour l’ouverture de l’espace démocratique dans la province. ‘’ J’ai eu une très grande discussion avec monsieur le gouverneur.  Je voulais voir avec lui  à quel point on pourrait avoir des possibilités pour ouvrir l’espace démocratique. Bineur, on comprend très bien ses responsabilités sécuritaires, et nous, les Nations Unies, condamnons  la violence de toutes les parties et nous croyons que ce serait une bonne chose de lever quelques restrictions qui sont garanties dans la Constitution congolaise, y  compris la liberté d’expression, la liberté de réunion pacifique et la liberté de manifestation’’, a déclaré M. Gilmour à la sortie de l’audience avec l Gouverneur du Haut Katanga.

Le Sous-secrétaire général a également rencontré  les activistes de la province issues du démembrement de l’ex-Katanga, à savoir le Haut-Lomami, le Haut-Katanga et le Lualaba. Tout en dénonçant les cas de violations des droits de l’homme enregistrés dans ces provinces, les défenseurs des droits de l’homme  ont sollicité de la Monusco un appui dans la levée de la mesure de restriction des libertés fondamentales et le respect des droits de l’Homme.

Le Sous-secrétaire General a indiqué que les Nations Unies travaillaient afin de persuader les autorités congolaises à lever  les restrictions sur la jouissance des droits fondamentales consignes dans la Constitution congolaise.