La MONUSCO soutient la formation de jeunes filles au leadership féminin

20 mar 2015

La MONUSCO soutient la formation de jeunes filles au leadership féminin

Dans le cadre de la célébration de la Journée Internationale de la femme, la Section de l’Information Publique de la MONUSCO-Lubumbashi a appuyé l’organisation d’un atelier de jeunes filles francophones, le 7 mars dernier, sur le thème de l’émancipation et du leadership de la Jeune fille.

Près de 500 jeunes filles ont pris part, avec grand intérêt, à cet atelier animé par des juristes et professeurs d’université. Les participants, principalement les jeunes filles des mouvements associatifs et des écoles de Lubumbashi, ont été édifiées sur la notion du leadership. L’objectif était de former le caractère et la personnalité des jeunes filles francophones pour l’émergence du leadership féminin.

Le professeur Kadima Tshimanga, psychologue, a invité les jeunes à devenir de bons leaders en développant le sens de l’écoute des autres et en cherchant à exceller dans tout ce qu’ils entreprennent, tout en entrainant les autres vers la réussite.

Du côté de la MONUSCO, la Section du Bureau Conjoint des Nations Unies pour les Droits de l’Homme(BCNUDH) et la Police de la MONUSCO ont présenté des exposés sur les violences faites à la femme, ainsi que l’autonomisation de la femme. Mme Maimouna Tankoano du BCNUH a souligné qu’il était important pour la femme en général et la eune fille en particulier de connaitre leurs droits afin de les revendiquer en conséquence. Un droit non revendiqué et dont on ne jouit pas est un droit mort. Les Jeunes filles ont été édifiées sur les différents types de violences faites à la femme ainsi que les outils juridiques pour les dénoncer et éviter ainsi l’impunité.

La Section UNPOL a exposé sur le thème de l’Education et l’autonomisation de la jeune fille. L’accès à l’éducation pour les jeunes filles au même titre que les garçons est un facteur essentiel pour le développement d’un pays. Une femme éduquée et émancipée est un atout pour le foyer, la famille et la communauté.

Les débats et les nombreuses questions soulevées par les participants ont témoigné de l’intérêt que la jeune fille porte sur la connaissance de ses droits et les moyens de les revendiquer, sans pour autant renier les valeurs traditionnelles.

Carine Tope