« La Monusco n’a pas d’agenda caché » !

« La Monusco n’a pas d’agenda caché » !
26 sep 2016

« La Monusco n’a pas d’agenda caché » !

C’est ce qui ressort du point de presse spécial organisé ce lundi 26 septembre au Quartier général de la Mission onusienne à Uvira. A l’origine de cette déclaration du Chef du Sous-bureau intérimaire de la Monusco-Uvira, des rumeurs persistantes sur l’entrée prétendue illégale d’armes  dans cette localité du Sud-Kivu.

Uvira, le 26 septembre 2016 – « Que cessent ces rumeurs sans fondements, la Monusco n’a rien à cacher ». C’est par ces mots qu’Armand Forster, Chef du Sous-bureau intérimaire de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la Stabilisation en RDC, Monusco-Uvira, a introduit ce point de presse quelque peu spécial. Visiblement excédé par la persistance de fausses informations prétendant que la Monusco aurait fait entrer illégalement des armes et munitions à Uvira où elle hébergerait de surcroit de soi-disant mercenaires et ou hommes politiques, Armand Forster s’est voulu clair : « la Monusco est dans ce pays à l’invitation des autorités congolaises. Tout ce que nous faisons est connu desdites autorités ». Et de fustiger ensuite​ ceux et celles qui distillent de fausses informations sur le travail de la Monusco. Reconnaissant qu’il y ait pu avoir quelques petits problèmes de communication dans la chaîne de commandement, pour le Chef du Sous-bureau intérimaire de la Monusco-Uvira, « nous n’avons aucun agenda caché. Les armes dont il s’agit appartiennent aux contingents, toutes les autorités des pays traversés sont au courant de ces mouvements de routine, que ce soit le Rwanda, le Burundi, le Kenya, l’Ouganda… et naturellement la RDC ». Rappelant le rôle de la presse, il a enfin invité les chevaliers de la plume à aider la population à trier le bon grain de l’ivraie, pour éviter ce type d’amalgames.

Régulièrement, chaque rotation de Casques bleus de la Monusco s’accompagne de ce type de rumeurs infondées. La Monusco a saisi cette occasion pour rappeler que les Nations Unies ne disposant pas d’armée propre, les contingents se déplacent avec leurs effets militaires. Cela, au vu et au su des différentes autorités : nationales, provinciales et locales. Que cesse donc cette agitation qui n’a pour but que de créer une fausse psychose au sein d’une population déjà traumatisée par des guerres successives et la présence de nombreux groupes armés.

Texte et Photos: Jean-Tobie OKALA/MONUSCO