La Belgique juge indispensable d'organiser des élections en RDC

La Belgique juge indispensable d'organiser des élections en RDC
24 sep 2016

La Belgique juge indispensable d'organiser des élections en RDC

23 septembre 2016 – Le Premier ministre de Belgique, Charles Michel, a estimé vendredi que l'organisation des élections était « indispensable » en République démocratique du Congo (RDC) et que les doutes à cet égard devaient être levés.

Dans un discours devant l'Assemblée générale des Nations Unies, il a indiqué que ces dernières années, l'Afrique a connu plusieurs transitions démocratiques avec succès mais que malheureusement, certains citoyens sont privés du droit pourtant fondamental d'élire ceux qui devraient les représenter.

M. Michel a condamné fermement « toutes les formes de violence auxquelles nous avons assisté » en RDC, « y compris ces derniers jours à Kinshasa. « Quand on assume des fonctions d'autorité, on doit en assumer pleinement, et individuellement, la part de responsabilité », a-t-il déclaré.

« Nous respectons le principe de souveraineté. Mais à la condition que la souveraineté ne devienne pas un paravent pour malmener l'état de droit et pour bafouer les libertés fondamentales », a-t-il ajouté.

Le Premier ministre belge a lancé un appel aux responsables politiques de la majorité et de l'opposition en RDC, les invitant à éviter l'escalade et avoir un « dialogue large et inclusif ».

« Soyez à la hauteur de votre pays et de son peuple. Ne vous voilez pas la face. Le seul chemin pour la stabilité, c'est une date certaine pour des élections honnêtes et crédibles. Et cela, le plus rapidement possible », dit M. Michel.

S'agissant de la situation en Syrie, le Premier ministre belge a estimé qu'elle restait « à ce stade un échec pour la communauté internationale ».

Il a exhorté la communauté internationale à ne « pas accepter que l'entêtement sanguinaire d'un seul homme soit l'obstacle à la solution politique et à la paix ». Il a aussi appelé tous les membres permanents du Conseil de Sécurité à faire preuve de responsabilité et à ne pas laisser impunies les violations des droits humains.

M. Michel a aussi souligné qu'avec Daech, comme avec Al Qaïda ou Boko Haram, le monde fait face à un nouveau totalitarisme, dont la Belgique, « comme beaucoup d'autres, en a été victime en mars dernier ».

« C'est le fanatisme et la négation même de la vie humaine qui sont en cause. Ils veulent détruire la liberté. Ils font le choix de la barbarie et de la terreur », a déclaré le Premier ministre, ajoutant qu'il fallait mener ensemble le combat contre le terrorisme. « La liberté doit être plus forte que les ténèbres », a-t-il ajouté.

Source: un.org