La Police Civile de la MONUSCO organise une formation pour les femmes au Nord de Kalemie

3 juil 2015

La Police Civile de la MONUSCO organise une formation pour les femmes au Nord de Kalemie

Kalemie, le 01 Juillet : la lutte contre la pauvreté et la malnutrition au village de Tabacongo, au menu d’une session de formation par la section de la Police civile de la Monusco en faveur des femmes de l’Association de développement et de récupération des femmes de Tabacongo.

Village situé à 17 km au Nord de Kalemie. Une quarantaine de femmes a pris part à la formation accélérée

La session de formation, profitant en majorité aux paysannes et analphabètes que l’association encadre à Tabacongo, a tourné autour des activités génératrices de revenue. La localité de Tabacongo constitue une zone de grande production agricole avec la présence de la vallée de Rugumba; elle compte aujourd’hui un nombre important des populations sans ressources. L’occasion pour la Police civile de la MONUSCO de travailler en partenariat avec cette association féminine engagée dans la lutte contre la pauvreté et la malnutrition dans ce village.

Pour l’équipe de formateur de la police MONUSCO, le choix du village et les objectifs poursuivi pour apporter de l’information à ces femmes portent sur les habitudes de consommation de population.

« Nous avons constaté que les gens mangent seulement le Foufou de manioc; alors qu’ils peuvent transformer le manioc en plusieurs produits: l’amidon qui sert vraiment à appuyer les vêtements. Il y aussi un autre produit que nous appelons en Afrique de l’Ouest le Tapioca qui est très nutritif. Nous avons voulu montrer à ces femmes-là pour qu’elles puissent bénéficier de notre expérience » a précisé l’un des formateurs d’UNPOL.

La dernière journée de cette formation a tourné autour des activités pratiques comme la préparation des couscous, mets pouvant être enrichis et diversifiés; l’objectif étant celui de combattre la malnutrition dans le village. Benjamin Kitumaini, membre de l’association, a goûté au menu:

« Je l’ai trouvé meilleur. Comme ils nous ont appris cela; il nous reste plus qu’à le pratiquer » a-t-il indiqué

Les différentes séances de formation et d’informations sont planifiées dans les jours à venir dans d’autres villages qui connaissent la même situation de pauvreté et malnutrition.

AMURI ALEKA/Assistant PIO-Kalemie