La RDC confirme l'organisation des élections et réaffirme son engagement pour les droits de l'homme

La RDC confirme l'organisation des élections et réaffirme son engagement pour les droits de l'homme
25 sep 2016

La RDC confirme l'organisation des élections et réaffirme son engagement pour les droits de l'homme

24 septembre 2016 – Devant l'Assemblée générale des Nations Unies, le Ministre des affaires étrangères de la République démocratique du Congo (RDC), M. Raymond Tshibanda N'tungamulongo, a confirmé vendredi la tenue des élections générales et a souligné l'engagement de son gouvernement dans la promotion des droits de l'homme.

« La RDC a en effet levé une option irréversible de ne permettre l'accès au pouvoir d'Etat que par les élections », a déclaré M. Tshibanda N'tungamulongo. « En dépit du retard enregistré dans leur préparation, les élections générales initialement prévues pour la fin de cette année seront bel et bien organisées, aussitôt que les conditions techniquement le permettront » at-il ajouté soulignant que plusieurs défis doivent être préalablement relevés pour permettre l'organisation d'élections qui soient « libres, transparentes, crédibles et apaisées ».

« C'est pour parvenir, ensemble et de manière consensuelle, à relever ces défis que des représentants de la majorité présidentielle, de l'opposition politique et de la société civile sont réunis, depuis un peu plus de deux semaines, dans le cadre du Dialogue politique national inclusif, sous une facilitation de l'Union Africaine' a rappelé le Ministre qui a cependant averti que tout recours à la violence et incitation à l'insurrection devraient être condamné et leurs auteurs sanctionnés.
Selon M. Tshibanda N'tungamulongo, « la promotion des droits de l'homme fait du chemin en RDC », précisant qu'il s'agit toujours d'un Etat post-conflit, confronté à plusieurs défis. « II y a deux mois, nous avons accueilli sur notre territoire la visite du Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme (HCDH), dans le cadre de notre coopération avec le Conseil des droits de l'homme (CDH) », a-t-il rappelé. « Nous entendons poursuivre et approfondir les réformes dans ce domaine », a-t-il ajouté.

Le chef de la diplomatie congolaise a fait remarquer qu'à la faveur de la réforme du secteur de sécurité en cours d'exécution, les forces nationales de défense et de sécurité de la RDC s'acquittent, « avec de plus en plus de compétence et d'efficacité », de ses missions de protection du territoire national et de sécurisation des populations et de leurs biens. « Le Gouvernement congolais compte donc sur le dialogue stratégique avec l'ONU pour arriver à une réduction progressive des effectifs de la Mission de l'Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en RDC (MONUSCO) et à la transformation subséquente de cette Mission », at-il dit.

M. N'tungamulongo a également souligné « l'urgence de la réforme du Conseil de sécurité » notamment à travers son élargissement en termes de membres permanents et non permanents. « La RDC est attachée à cette réforme qui, pour être viable, doit prendre en compte le poids politique et numérique de l'Afrique à l'Assemblée générale et lui permettre de participer pleinement aux décisions qui l'engagent », a dit le Ministre qui rappelle que les deux tiers des situations examinées au Conseil de sécurité sont sur le continent africain.

Source : un.org