Kananga, 16 février 2013 - Le Bureau de la Mission de l'ONU pour la Stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) à Kananga, a organisé ce mercredi 13 février 2013, par le biais de la Section de l'Information publique, une conférence-débat sur le thème « la MONUSCO chez nous : ses implications ». Il s'agissait d'expliquer les différents volets du mandat (Résolution 2053), à l'endroit des élèves et enseignants de trois établissements scolaires de la ville de Kananga à savoir, l'Institut des Beaux-Arts, le Complexe scolaire Bon Berger et le Centre de Formation sociale de Katoka.

Près de 200 élèves et enseignants ont pris part à cette rencontre dont l'objectif était d'une part de faire comprendre aux participants le mandat de la MONUSCO et son appui aux populations congolaises, et d'autre part d'amener les élèves et leurs enseignants à comprendre le rôle du système des Nations Unies au Kasaï Occidental. Plusieurs exemples ont été donnés pour montrer les avancées dans la stabilisation et la pacification de certaines parties de la RDC, notamment l'Ouest du pays dont la quiétude tranche nettement avec l'Est encore en proie à une grande insécurité due essentiellement à la présence de plusieurs groupes en armés.

Ainsi, le responsable de l'Information publique a expliqué aux participants le mandat de la mission en évoquant toutes les étapes du processus qui ont permis de ramener la paix dans cette partie du pays, avec à la clé, la protection des populations civiles, et également la nouvelle configuration du système de l'ONU dans la province qui favorise une collaboration plus étroite, d'une part entre la MONUSCO et les agences des Nations Unies, et d'autre part entre l'ensemble du système des Nations Unies et les populations locales.

Pour sa part, le directeur de l'Institut des Beaux-Arts de Katoka, Théodore Ntolo Bea, a exprimé la reconnaissance de son établissement à l'endroit de la MONUSCO. « Cette rencontre a permis d'élucider beaucoup de zones d'ombre dans la vision que certains ont de la MONUSCO », a-t-il dit. « Il faut multiplier ce genre de rencontres d'échange », a fait remarquer Kapongo Kitenge, un jeune élève de la classe de 5e en Humanité à l'Institut des Beaux-Arts.
Lansana Dabo/ MONUSCO