Deuxième mission humanitaire effectuée par l’OMS et le ministère provincial de la santé, grâce à l’appui de la Monusco à Oninga

Deuxième mission humanitaire effectuée par l’OMS et le ministère provincial de la santé, grâce à l’appui de la Monusco à Oninga

Deuxième mission humanitaire effectuée par l’OMS et le ministère provincial de la santé, grâce à l’appui de la Monusco à Oninga. Photo MONUSCO/Sifa Maguru

24 nov 2017

Deuxième mission humanitaire effectuée par l’OMS et le ministère provincial de la santé, grâce à l’appui de la Monusco à Oninga

Diminution sensible des cas de choléra qui frappe Oninga depuis début Octobre. Constat d’une délégation mixte, Gouvernement Provincial-OMS qui s’est rendue sur place ce jeudi, grâce à la Monusco qui a facilité ce voyage, transporté une tonne des médicaments et sécurisé la zone pendant cette mission.

L’épidémie de choléra qui a touché la localité de Oninga, en groupement Usala, territoire de Walikale, début Octobre est en voie d’être maitrisée. Le responsable du centre de sante d’Oninga parle de diminution sensible du nombre des malades ainsi que de décès. Il l’a dit ce jeudi, au cours de la 2eme mission humanitaire effectuée par l’OMS et le ministère provincial de la santé, grâce à l’appui de la Monusco qui a permis d’acheminer un deuxième lot de médicaments.  Le médecin chef de zone de santé de Pinga qui couvre cette localité, a indiqué que depuis 3 semaines, la structure n’a enregistré qu’une vingtaine de cas avec moins de décès.

Cette amélioration de la situation a également favorisé le retour des habitants qui avaient déjà fui la localité de peur d’être contaminé, ce qui montre une certaine reprise de la vie socio-économique.  Notez que la délégation à apporter au moins une tonne de médicaments constitué de différents produits et intrants médicaux contre le choléra, le paludisme et la tuberculeuse. Ces médicaments ont été octroyés par l’OMS, LUNICEF, la division provinciale de la santé et la 8e CEPAC.

Difficulté de fonctionnement du centre de sante de Oninga mais aussi la population n’est pas capable de payer les soins médicaux

En territoire de Walikale, l’accès aux soins de santé primaire constitue un véritable casse-tête pour la population dans la localité d’Oninga et ses environs , en groupement Usala . D’une part les habitants manque des moyens de payer les factures des soins reçus et d’autres part le centre de sante éprouve des difficultés pour fonctionner car la structure n’est pas appuyée et s’approvisionne difficilement à cause de l’enclavement. Les infirmiers qui ouvrent dans cette structure lancent un cris d’alarme aux autorités provinciale et aux organisme humanitaire de leur venir en aide.

Le centre de sante d’Oninga connais beaucoup des problèmes, d’abord il manque de bâtiment, que ça soit pour les consultations, l’hospitalisation, le laboratoire et même la salle de chirurgie, tous ces services fonctionnent dans un environnement très déplorable. La structure dessert une population estimée à plus de 11 milles habitants mais elle manque de tout.  Paluku Katembo l’un des infirmiers du centre, souligne que le manque des médicaments et comment les conserver mais aussi un moyen de communication rende leur travail difficile.

En outre, la structure fait face à plusieurs maladies récurrentes dans la région notamment le paludisme, les infections et d’autres. En outre cet infirmier souligne que la structure enregistre beaucoup des cas de tuberculose, même chez les enfants en bas âge. Selon lui, certains nourrissons atteignent même plus de 11 mois sans avoir reçu les premiers vaccins.  Pour le personnel du centre, il est difficile pour une telle structure de se prendre en charge sans un appui extérieur et de ne pas faire payer les soins à la population.  Pour permettre à la population de bénéficier des soins mais aussi tenir compte du personnel soignant, le médecin chef de zone de sante Dr Luck Kahiwa a pris certaines mesures.   Rappelons qu’un nouveau lot des médicaments et intrant a été acheminé à Oninga   ce jeudi par une mission mixte OMS et ministère de la sante avec l’appui de la Monusco.

Sifa Maguru