La MONUSCO échange avec les étudiants de Beni sur la Résolution 2348

17 mai 2017

La MONUSCO échange avec les étudiants de Beni sur la Résolution 2348

Beni, 10 mai 2017 - C’est à l’invitation des étudiants de l’Université Officielle de Semuliki (UOS) et des étudiants de l’Institut Supérieur de Commerce (ISC) que la MONUSCO est venue échanger avec 100 étudiants de ces deux universités de Beni.

« On entend beaucoup parler de la MONUSCO comme étant un partenaire incontournable des autorités locales ici à Beni. Mais, finalement, nous ne savons pas très bien quel est le mandat de la MONUSCO. Il y a beaucoup de confusion parmi les étudiants », ont confié Nicolas et Zacharie, représentants des étudiants de l’ISC et de l’UOS.

Toutes les sections de la MONUSCO se sont mobilisées pour cette matinée d’échange : le Bureau Conjoint des Nations Unies pour les Droits Humains, la Section de la Protection de l’Enfant, celle de l’Appui à la Justice et à l’Administration Pénitentiaire ou encore la Section des Affaires Politiques ainsi que la Police et la Brigade d’Intervention de la Force de la MONUSCO. L’objectif est clair : apporter une réponse à toutes les questions posées, toutes sans exceptions.

C’est d’ailleurs dans cette perspective que la MONUSCO a convié à cet échange le porte-parole de la Force Armée de la République démocratique du Congo (FARDC) pour l’opération SOKOLA 1 Nord. En effet, dès la première présentation, les étudiants ont compris que le mandat de la MONUSCO est un mandat d’appui au Gouvernement de la République démocratique du Congo, un appui notamment dans sa mission de protection des civils. Dès lors, les étudiants ont d’abord souhaité adresser les questions sécuritaires au porte-parole de SOKOLA 1 Nord.

Autant que l’on pouvait s’y attendre, les étudiants de l’UOS et de l’ISC ont démontré par leurs questions variées et sans complaisance leur curiosité, leur intérêt ainsi que leur esprit critique.

« Quelle est la différence entre la résolution 227 et la résolution 2348 ? Que fait la MONUSCO pour l’application de l’accord de la Saint-Sylvestre ? Avec l’accalmie actuelle en territoire de Beni, des opérations militaires sont-elles toujours lancées ? Les enfants séropositifs anciennement associés avec des groupes armés sont-ils accompagné par la MONUSCO et ses partenaires dans le processus de réinsertion ? Comment la MONUSCO favorise-t-elle la liberté de la presse et prévient-elle les détentions arbitraires ? » : Voilà quelques questions posées par ces étudiants et qui ont toutes trouvé réponses.

A la sortie, les étudiants étaient très enthousiastes de ces trois heures d’échange libre et sans tabous. Ils ont d’ailleurs exprimé leur désir de voir de telles activités être renouvelées, notamment sur des thèmes comme la protection des droits humains ou la promotion du droit de la femme.

Anne HERRMANN