La MONUSCO échange avec les jeunes filles de Katuba sur les violences sexuelles

La MONUSCO échange avec les jeunes filles de Katuba sur les violences sexuelles
17 mar 2017

La MONUSCO échange avec les jeunes filles de Katuba sur les violences sexuelles

LUBUMBASHI, 17 Mars 2017- La Section de l’Information Publique Lubumbashi a organisé ce 17 mars 2017, une journée d’échange  avec 500 jeunes filles scolarisées de la commune de la Katuba à Lubumbashi sur les violences sexuelles et les instruments légaux y afférents,  la prise en charge des cas de violences, la santé de la reproduction, la notion parité, ainsi que la lutte contre les violences électorales, en présence des agences des Nations Unies.

La première intervention de la MONUSCO a porté sur les prescrits de la loi nationale sur les violences sexuelles  et la lutte contre l’impunité. Cet exposé présenté par le Bureau conjoint des Nations-Unies aux droits de l’homme (BCNUDH) s’est focalisé sur la loi contre les violences sexuelles ainsi que les formes de violence. Roland Birindi du BCNUDH a cité  14 formes de violences réprimées par la loi, dont, par exemple,  l’attentat à la pudeur, le mariage précoce, l’incitation des mineurs à la débauche, la prostitution forcée, le proxénétisme, le  harcèlement sexuel, les mutilations génitales etc.

Abordant le même sujet, l’UNICEF s’est focalisé sur la prise en charge des cas des violences ainsi que les droits des enfants. Les experts de l’UNICEF ont évoqué trois procédures à suivre en cas de violence sexuelle. La première étape consiste en la dénonciation, ensuite la prise en charge médicale, puis la prise en charge psychologique. L’Unicef a vivement encouragé les élèves à ne pas souffrir en silence mais à dénoncer les cas de violences sexuelles dans leurs milieux. Le programme Alimentaire Mondial, PAM, a axé son message sur la sécurité alimentaire et la nutrition.

Pour le compte de la MONUSCO, le Chef de la Section des Affaires politiques, Komi Akpalou, a édifié les jeunes filles sur la notion de parité, en mettant l’accent sur l’accès égal entre les hommes et les femmes aux postes de responsabilités dans le pays. Il a également exhorté les jeunes filles ayant l’âge légal à s’enrôler massivement et à participer aux futures échéances électorales non pas seulement comme électrices, mais aussi comme candidates.

La question des violences en période électorale a également été abordée par le représentant de la Section Affaires Civiles (CAS)  de la MONUSCO. James Nzabara de a planché sur l’implication de la jeunesse dans lutte contre les violences liées au processus électoral. Il a invité les jeunes filles à ne pas se faire instrumentaliser pendant cette période en vue de préserver la paix dans leurs communautés.

Au cours de cette manifestions, les femmes de la MONUSCO Lubumbashi, organisée en comité, ont saisi cette occasion pour parler aux élèves de l’hygiène corporelle, importante pour le bien être de la femme. Les femmes de la MONUSCO ont fait don de produits nécessaires pour l’hygiène corporelle aux 500 jeunes filles présentes.

 

Texte et Photo Carine Tope.