Kisangani, 3 juin 2013 – Les des deux principales prisons de la province Orientale, celle de Kisangani, le chef-lieu, et le camp de haute détention d'Osio, ne répondent plus aux normes minimales de sécurité et de traitement requises pour les détenus de cette grande province de la République démocratique du Congo qui fait frontière avec trois autres pays de la sous-région, la République centrafricaine, le Soudan et l'Ouganda.

C'est pour apporter une amélioration dans ces conditions de détention que la MONUSCO, la mission de l'ONU en RDC, et ses partenaires impliqués dans la gestion des établissements pénitentiaires, ont organisé, le 30 mai 2013, une journée de réflexion portant sur le thème : « Les défis et réformes nécessaires à une bonne administration de la prison ».

Au total, une trentaine de participants dont plusieurs responsables de la MONUSCO, des représentants d'agences du système des Nations Unies, ainsi que des autorités politiques, administratives, judiciaires et militaires, et des agents pénitentiaires des prisons de Kisangani et d'Osio, ont pris part à cette rencontre. Les échanges ont porté notamment sur l'état des lieux des prisons de la province Orientale, la sécurité et le traitement des détenus. Plusieurs recommandations ont été ensuite formulées afin que le personnel pénitentiaire fasse au mieux son travail pour une meilleure gestion des milieux carcéraux.

Avant la tenue de cette journée de réflexion, la MONUSCO et ses partenaires avaient déjà organisé une formation de neuf jours pour renforcer les capacités du personnel pénitentiaire et remettre à niveau, conformément aux normes internationales, le service du greffe de la prison centrale de Kisangani et du camp de haute détention d'Osio.

Codjo Houegniglo/ MONUSCO