La MONUSCO explique à la presse sa stratégie de protection de la population

La MONUSCO explique à la presse sa stratégie de protection de la population

La MONUSCO explique à la presse sa stratégie de protection de la population. Photo MONUSCO/Alain Likota

10 oct 2017

La MONUSCO explique à la presse sa stratégie de protection de la population

Bukavu, le 10 octobre 2017 – Tenue le mardi 10 octobre 2017 d’une conférence de presse spéciale axée sur la situation sécuritaire à Uvira et Fizi et les efforts de la MONUSCO pour sécuriser ces territoires. A cette rencontre médiatique organisée à Bukavu ont pris part également des professionnels de médias d’Uvira connectés par vidéo conférence.

Depuis Bukavu, la conférence a été animée par le porte-parole militaire par intérim de la MONUSCO, le Major Adil Esserhir, aux côtés de Karna Soro, le chef de Bureau de la MONUSCO Sud-Kivu. C’était l’occasion tant attendue par la presse du Sud-Kivu, pour trouver auprès de la MONUSCO des réponses aux questions que se posent également des centaines de milliers des habitants de cette province, depuis les dernières attaques du groupe armée Mai Mai Yakutumba.

Au nombre de ces préoccupations, il y a celles de l’anticipation des menaces et des attaques, de la promptitude de la réaction de la Force de la MONUSCO, de la localisation des bases des groupes armés. D’autres questions ont touché au processus DDR/RR, aux violations des droits de l’Homme, etc.

Autant de questions auxquelles ont répondu les conférenciers. Concernant d’ailleurs la question de DDRRR, la presse s’est vue appelée par le Chef de bureau Karna Soro à s’impliquer elle aussi dans la sensibilisation afin d’obtenir plus de redditions des éléments des groupes armés, autant que pour convaincre les jeunes des communautés de ne pas rejoindre ces groupes. Avec les explications, les journalistes se sont également rendus compte que des projets dits de Réduction de Violence Communautaire sont une alternative pour autonomiser les jeunes et décourager leur engagement dans les groupes armés. Par ailleurs, des enquêtes sont en cours afin de déterminer les responsabilités en ce qui concerne des écarts éventuels aux droits de l’homme.

Dès le début des évènements en septembre, la force MONUSCO a déployé un cordon de sécurité, en liaison avec les Forces de Défense et de Sécurité congolaises, dans la plaine de Ruzizi et aux alentours de la localité d’Uvira. Des forces de réaction Rapide ont aussi été dépêchées par endroits pour faire face à toute éventualité, en dépit des réductions de ses effectifs militaires et de son budget ; la Force de la MONUSCO s’est ajustée et a changé sa posture pour répondre aux exigences de la Résolution 2348 du Conseil de Sécurité.

Alain Likota