La MONUSCO met en place un cadre de concertation pour la protection des civils

16 oct 2012

La MONUSCO met en place un cadre de concertation pour la protection des civils

Uvira, 11 octobre 2012 - En vue de l'élaboration d'un plan d'action opérationnel pour mieux assurer la protection des civils, la Mission de l'Organisation des Nations Unies pour la Stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) a mis en place un cadre de concertation avec le conseil de sécurité territorial d'Uvira en matière de protection des civils.

A l'initiative de la section des Affaires civiles de la MONUSCO, une vingtaine d'acteurs ont été invités à prendre part le 11 octobre 2012 à Uvira à une rencontre de réflexion sur la question de la protection des civils. Plusieurs autorités locales, y compris des représentants de la Direction générale des Migrations (DGM), l'Agence nationale de Renseignements (ANR), la Police nationale congolaise (PNC), les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), y ont pris part. La MONUSCO était représentée aussi bien par des responsables civils que militaires.

La rencontre a permis aux participants de comprendre la nécessité du partage de l'information, et de la coordination de leurs actions respectives en vue d'assurer une meilleure protection des populations civiles. Face à ce constat, il a été décidé de la mise en place d'un cadre permanent de concertation sous la responsabilité de l'administrateur du territoire.

Selon le représentant de la section des Affaires civiles de la MONUSCO, Armand Foster, ce nouveau cadre va « renforcer la collaboration entre la MONUSCO et les acteurs étatiques locaux dans les échanges d'informations visant à protéger les civils, et permettre également de définir un plan de réponse aux alertes ayant trait à la sécurité des personnes et des biens à Uvira».

La résolution 2053(2012) du Conseil de Sécurité autorise la MONUSCO à utiliser tous les moyens nécessaires, dans la limite de ses capacités, et dans les zones où ses unités sont déployées, à s'acquitter de son mandat de protection des populations civiles.

Laurent Sam Oussou/ MONUSCO