La Police MONUSCO appuie la PNC pour la sécurisation des camps de refugiés

L’officier de police des Nations Unies et cheffe intérim du sous-secteur d’Uvira, Noélie Kere Compaore, fait découvrir aux invités un échantillon des différents équipements objet du don de la police des Nations Unies (UNPOL) à la Police Nationale Congolaise (PNC) de Lusenda, dans le territoire de Fizi. Photo MONUSCO/Bilamekaso TCHAGBELE

13 juin 2018

La Police MONUSCO appuie la PNC pour la sécurisation des camps de refugiés

Bilamekaso TCHAGBELE

 

Uvira, le 13 juin 2018 – L’appui de la police des Nations Unies (UNPOL) au travail de la police nationale congolaise (PNC) consiste en un lot d’équipements destinés au maintien et au rétablissement de l’ordre public MROP en sigle.

 

Il s’agit de 75 carapaces, 75 boucliers, 114 menottes et autres accessoires pour renforcer les capacités opérationnelles des hommes et des femmes déployés au commissariat de police de Lusenda dans le territoire de Fizi.

 

La localité de Lusenda abrite le plus grand camp de réfugiés burundais et l’installation de ce camp dans la région a créé beaucoup de difficultés de cohabitation entre les différentes populations. Ces difficultés ont même conduit à des affrontements parfois meurtriers.

 

Situé à plus de 250 km au sud de Bukavu dans le territoire de Fizi, le camp de Lusenda est à environ 70 kilomètres du Burundi par la route et à quelques 35 kilomètres à travers le lac Tanganyika, frontière poreuse où s'activent toutes sortes de contrebandiers.

 

La présence d’une force de police bien équipée à Lusenda va donc renforcer le facteur de stabilité pour toute la zone ; et en appuyant la police par ces équipements, la Monusco veut s’assurer que la protection des populations civiles de Lusenda va aussi s’améliorer.

 

En recevant les équipements au quartier général de la Monusco à Uvira, le chef d’antenne et coordinateur du CNR au sud Kivu (Commission Nationale des Refugies) M Samy Mukombozi a dit toute la reconnaissance de son service pour cet important appui de la Monusco. Il a souhaité que cela soit accompagné de formations pour une utilisation judicieuse de ces équipements.

 

Il faut rappeler que le camp de Lusenda accueille aujourd’hui quelques 30 mille réfugiés burundais pris en charge par le Haut-Commissariat des Nations Unies aux Réfugiés UNHCR.