La presse visite un projet de réinsertion des ex combattants

La presse visite un projet de réinsertion des ex combattants

La presse visite un projet de réinsertion des ex combattants. Photo MONUSCO/Bilamekaso Tchagbele

17 oct 2017

La presse visite un projet de réinsertion des ex combattants

Uvira, Sud Kivu, lundi 16 Octobre 2017 : Dans le but de mieux informer la population sur les efforts de la Monusco dans le volet stabilisation de son mandat, le bureau de l’information publique a organisé pour une vingtaine de journalistes de Bukavu et d’Uvira, une visite du projet de réinsertion d’ex combattants. Un contact direct avec les bénéficiaires sur le site du projet qui a édifié les journalistes sur l’impact du projet.

Ce projet de Kala situé dans la périphérie d’Uvira, sur un ancien site rizicole réhabilité,  emploie une centaine d’ex combattants et leur dépendants qui s’adonnent aujourd’hui à l’agriculture et l’élevage. Ils cultivent du riz et des patates douces, ils font la pisciculture, ils traitent et savent entretenir les jeunes pousses, ils ont appris à monter un système d’irrigation et à s’organiser en coopératives pour gérer une chaine de production.

Grace au soutien de la Monusco, à travers le volet de réduction de violences communautaires, CVR (Community Violence Reduction), les ex combattants sont fiers de refaire leur vie en étant plus utiles à leurs communautés à travers ce projet dénommé projet de paix de kala. Avec le soutien de leurs dépendants ils s’organisent dans une répartition des tâches qui définit le rôle de tout un chacun. Pour l’encadrement et l’accompagnement des exploitants, le projet bénéficie de l’expertise directe de Caritas Uvira à travers des techniciens conseils.

Après 6 mois d’exécution, le projet de paix de Kala devrait à terme être bénéfique à toute la communauté d’accueil particulièrement aux personnes vulnérables. En plus des emplois créés, le projet a aidé à restaurer la dignité des ex combattants et faire renaitre la confiance et l’espoir en leur forgeant une nouvelle image dans leurs communautés respectives, mais aussi et surtout en les plaçant hors du cycle de pauvreté.

D’un cout global de 71 000 dollars américains, le projet de paix de Kala, aujourd’hui sur une superficie de 10 hectares extensibles, est un bel exemple qui fera tache d’huile et qui emmènera, sans doute, ceux qui hésitent encore, à quitter la brousse pour une vie stable et digne.

Bilamekaso Tchagbele