Le BCNUDH Beni sensibilise la société civile sur les violences sexuelles, surtout en temps de conflit

Le BCNUDH Beni sensibilise la société civile sur les violences sexuelles, surtout en temps de conflit

Le Bureau conjoint des Nations Unies pour les Droits de l’homme (BCNUDH) de la Monusco a organisé mercredi 9 août 2017, à Beni, un atelier d’échange sur «les violences sexuelles et les violences sexuelles en temps de conflit» avec les membres des organisations de la société du territoire de Beni, au Nord-Kivu. Photo MONUSCO/Alain Coulibaly

11 aoû 2017

Le BCNUDH Beni sensibilise la société civile sur les violences sexuelles, surtout en temps de conflit

Beni, le 9 août 2017 – Le Bureau conjoint des Nations Unies pour les Droits de l’homme (BCNUDH) de la Monusco a organisé mercredi 9 août 2017, à Beni,  un atelier d’échange sur «les violences sexuelles et les violences sexuelles en temps de conflit» avec les membres des organisations de la société du territoire de Beni, au Nord-Kivu.

65 membres de la société civile, dont  45% de femmes, en provenance des localités de Mangina, Kyanzaba, Mabalako, Cantine et Oicha  ont pris part à ces assises qui avaient pour objectifs principaux d’outiller les membres de la société civile en matière de droits de l’homme et de violence sexuelle en temps de conflit dans le contexte de la lutte contre l’impunité, ainsi que de les informer sur les services offerts aux personnes survivantes dans le cadre de la Stratégie Nationale de lutte contre les violences sexuelles de 2009.

Au cours de la rencontre, les experts du BCNUDH-Beni ont informé l’assistance sur  les droits de l’homme et l’encadrement des crimes de violences sexuelles dans le droit international ainsi que sur le mandat du BCNUDH et  la méthode de rapportage des cas de violence sexuelle.

Les thématiques de la répression des crimes de violence sexuelle par la justice congolaise, des services pour les survivantes et le fonctionnement du référencement des cas entre les structures de prise en charge ont été traitées par des intervenants de la partie gouvernementale (Justice, Santé et Genre).

Enfin, les participants ont partagé leurs préoccupations concernant les problèmes de  protection des survivantes rencontrées dans leur communauté et les obstacles à la prise en charge et au rapportage de cas afin de procéder à l’identification conjointe des solutions.

Au final, satisfaction partagée à la fois par les organisateurs et surtout par les participants qui ont compris que leur implication dans la lutte contre l’impunité est capitale ! Pour ce faire, il est important qu’ils soient informés sur les cadres de répression des crimes de violence sexuelle en vigueur au niveau national comme international et qu’ils dénoncent et rapportent les cas aux autorités pertinentes afin non seulement de traduire les auteurs en justice mais aussi d’apporter une assistance holistique à toutes les personnes survivantes aux violences sexuelles.

Alain Coulibaly