Le BCNUDH et ses partenaires pour une amélioration de la justice au Kasaï central

Le BCNUDH et ses partenaires pour une amélioration de la justice au Kasaï central. Photo MONUSCO/Blaise NDONGALA

28 fév 2019

Le BCNUDH et ses partenaires pour une amélioration de la justice au Kasaï central

Blaise NDONGALA

 

Kananga, le 21 février 2019 – Le Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme (BCNUDH) a organisé le 21 Février, une table ronde pour réfléchir sur la situation des droits de l’homme au Kasaï central.

 

Les participants, une cinquante d’acteurs étatiques et non-étatiques dont neuf femmes, ont entre autres recommandé, à l’issue de cette table ronde, l’instauration d’une justice au service de tous les citoyens.

 

Cette activité d’un jour, ouverte par Sophie Stecher, la Cheffe du bureau de la MONUSCO à Kananga, et le président du bureau provisoire de l'Assemblée provinciale, a tourné autour de diverses thématiques.

 

Parmi elles, le bilan de 70 ans de la Déclaration universelle des droits de l’homme au Kasaï central, la situation des défenseurs des droits de l’homme ainsi que la contribution des autorités judiciaires dans la lutte contre les violations des droits de l’homme ainsi que la lutte contre les violences sexuelles et les violences basées sur le genre.

 

Après la crise qu’a connue la région, a estimé l’un des facilitateurs, la province devrait être engagée au processus de justice transitionnelle. L’idéal étant, selon le bâtonnier de l’ordre des avocats du Kasaï-Central, d’établir les vérités et assurer une véritable réconciliation.

 

Pour sa part, Moussa Ouoba, le coordonnateur du BCNUDH à Kananga a exprimé la volonté de la MONUSCO d’accompagner les acteurs dans ce processus de l’amélioration de la dignité humaine et des droits des personnes au Kasaï-Central.

 

Il a également assuré que le BCNUDH va continuer à monitorer les cas des violations des droits afin de proposer des pistes de solutions aux autorités politiques voire judiciaires.

Il a par ailleurs souligné que le BCNUDH mène des plaidoyers en faveur de différentes victimes de violation des droits de l’homme à travers la région.

 

Parmi les recommandations adoptées par la table ronde, on note également la mise en œuvre des recommandations du forum sur la paix et la réconciliation de Septembre 2017; la mise en place d'un fond au profit des victimes des violences sexuelles; l'augmentation de l'effectif des magistrats militaires et à Tshikapa ainsi que l'amélioration de leurs conditions de travail de même que l'amélioration des conditions des militaires FARDC du secteur opérationnel et des membres de la PNC des provinces du Kasaï et du Kasaï Central.