Le chemin vers la réussite, les élèves finalistes veulent l’emprunter grâce aux expériences du personnel féminin de la MONUSCO Bukavu

Le chemin vers la réussite, les élèves finalistes veulent l’emprunter grâce aux expériences du personnel féminin de la MONUSCO Bukavu

Le chemin vers la réussite, les élèves finalistes veulent l’emprunter grâce aux expériences du personnel féminin de la MONUSCO Bukavu. Photo MONUSCO/Alain Likota

27 oct 2017

Le chemin vers la réussite, les élèves finalistes veulent l’emprunter grâce aux expériences du personnel féminin de la MONUSCO Bukavu

Bukavu, le 26 octobre 2017 – « Réussir, c’est possible: le personnel féminin de la MONUSCO nous l’ont prouvé ». C’est ce qu’ont déclaré 50 filles élèves finalistes de deux écoles de Bukavu lors d’un échange en marge de la Journée des Nations Unies et du 17ème anniversaire de la Résolution 1325. La rencontre visait à booster les aspirations de ces jeunes filles pour des efforts vers l’autonomisation et une projection utile dans la société.

Servir les peuples du monde sous le drapeau bleu de l’ONU demande de la préparation, de la détermination et de l’abnégation, la possession des valeurs humaines et des qualités telles que l’intégrité, le professionnalisme, le respect de la diversité, etc. C’est possible, faisable ; un honneur et un privilège…

C’est cela l’essentiel du message retenu par ces élèves lors du partage des expériences de quelques femmes de différents pays qui servent sous le drapeau de l’ONU en République Démocratique du Congo, particulièrement à la MONUSCO Bukavu.

Du parcours de Minerve Bashige de la Section des Affaires Civiles et d’Hortense Barholere du Genre, les jeunes finalistes ont compris que, bien que les Nations Unies fassent la promotion du Genre, le recrutement à la MONUSCO et dans les autres structures onusiennes est basé sur le mérite, d’où la nécessité de bien se former, d’être compétent et compétitif, en dépit des revers de la vie.

Comme beaucoup d’autres, Perles Belezi du Collège Alfajiri était accrochée aux propos de Marthe Nabintu, mécanicienne automobile, qui a bravé les stéréotypes dans ce métier qu’elle fait sans discrimination parmi des hommes au sein du garage de la MONUSCO Bukavu.  

Avant l’intervention de la policière malienne Mariam Karfougo Ouattara de la Police des Nations Unies et l’ex-policière congolaise Suzanne Mizegele actuellement dans la Section Sécurité de la MONUSCO, aucune des 50 filles conviées ne voyait l’utilité de rejoindre la Police Nationale Congolaise. Un point de vue qui a vite changé au cours des discussions avec ces dames de la MONUSCO qui se sont investies dans le domaine du maintien de l’ordre.

Par son courage et sa détermination, Béatrice Adjei Asiedu a ému les finalistes et nourri en elles de l’émulation, bien remarquable dans la pluie des questions qu’elle a reçues de la part de ces filles. Clarisse Zawadi Zigabe du Complexe Scolaire Etoile est l’une de celles qui ont alors reconnu qu’elles pourront jouer de plus grands rôles et participer aux prises de décision à de hautes instances du pays et dans le monde, si elles s’y préparent résolument.

Ayant accompagné ces élèves, Mme Dina Ilosyo, professeur de français au Collège Alfajiri, a regretté que d’autres élèves n’aient pu participer à cette séance, que M. Nyamulengwa Bisimwa, préfet du Complexe Scolaire Etoile, a d’ailleurs trouvée très enrichissante. Le Bureau de la MONUSCO a prévu d’autres activités culturelles à Bukavu dans le cadre de la Journée des Nations Unies.

Alain Likota