UNPOL sensibilise sur les violences sexuelles basées sur le genre a Bulengera/Butembo

UNPOL sensibilise sur les violences sexuelles basées sur le genre a Bulengera/Butembo

UNPOL sensibilise sur les violences sexuelles basées sur le genre a Bulengera/Butembo. Photo MONUSCO/UNPOL

3 nov 2017

UNPOL sensibilise sur les violences sexuelles basées sur le genre a Bulengera/Butembo

Le Lundi 30 Octobre 2017, le Point Focal Violences Sexuelles Basées sur le Genre (VSBG) de la Police MONUSCO (UNPOL) à BUTEMBO a animé une séance de sensibilisation dans l’église ADVENTISTE DE MUTIRI, au profit des élèves de l’Institut Adventiste dans la commune de BULENGERA. Quatre cent cinquante-six (456) élèves dont trois cent deux (302) filles et cent cinquante-quatre (154) garçons ont pris part à la séance sur le thème « Les différents concepts de violences ».

Dans sa stratégie de vulgarisation et de sensibilisation sur les questions de violences sexuelles basée sur le genre, UNPOL a voulu atteindre des couches sociales plus jeunes, en vue de les impliquer en les amenant à être acteurs dans la lutte contre le phénomène.

Dans sa communication, le Point Focal a fait un tour d’horizon sur les sévices liés aux violences sexuelles, notamment, l’exploitation sexuelle, l’humiliation, les agressions, la brutalité, les violences domestiques, l’inceste, la prostitution, le viol, les mariages précoces, les mutilations génitales, les violences conjugales entre époux ou partenaires, et les mauvais traitements Les participants ont également eu connaissance des conséquences que ce phénomène engendre dans la vie des personnes victimes et même au sein de la communauté.

En poursuivant son exposé, il a surtout insisté sur la dénonciation des faits qui reste la seule arme efficace pour lutter contre les violences sexuelles. La liste des services œuvrant dans le cadre des violences sexuelles et ceux pouvant recevoir des cas de dénonciation ont été portés à la connaissance des participants.  
Sur la question de la prise en charge qui est gratuite, le communicateur a déclaré que toute victime doit être conduite avant 72 heures à l’ONG Femmes Engagées pour la Promotion de la Santé Intégrale (FEPSI) pour la prise en charge.

En somme, c’est à une communication assez exhaustive sur les différents aspects des violences basées sur le genre, que les participants ont eu droit. Aux préoccupations posées, des réponses adéquates ont été apportées.

UNPOL NOUKO Gweny Ange