155 malades soignés gratuitement par la MONUSCO, en partenariat avec la province de l’Ituri

17 mai 2017

155 malades soignés gratuitement par la MONUSCO, en partenariat avec la province de l’Ituri

Djugu, 13 mai 2017 - En collaboration avec le Ministère provincial de la santé en Ituri, 155 personnes malades ont été gratuitement consultées et soignées samedi 13 mai par les casques bleus Bangladais de la Monusco à Bambu, une localité du territoire de Djugu, à 40 Km au nord de Bunia.

Il s’agit de la première campagne médicale organisée par ce contingent en dehors de la ville de Bunia et sur la base d’un besoin exprimé par les autorités locales. Pour la Monusco, le but de cette assistance est de voler au secours des personnes démunies qui éprouvent des difficultés pour avoir accès aux soins de qualité.

Les 155 personnes (35 enfants, 48 Femmes et 72 hommes) dont l’âge varie entre 6 mois et 69 ans, ont tour à tour, dans la cour de l’hôpital et après une consultation par une équipe de médecins spécialistes du contingent bangladais, reçu des traitements ou des médicaments appropriés. Une équipe d’infirmiers ont servi les médicaments prescrits dans une pharmacie de fortune a été montée sous une tante militaire.

Selon le médecin chef de zone, un travail de sélection des malades a été fait en amont pour identifier les types de pathologies qui devaient être prise en charge. Il s’agit entre autres des maladies gynécologiques et infantiles.

Pour cette population, cette assistance est arrivée à point nommée. «Ça tombe bien comme vous êtes venus nous sogner gratuitement car nous avons un sérieux problème pour trouver de l’argent. Ici, j’ai appris que je dois porter des lunettes. Franchement je suis très contente», a expliqué Mme Fahouzi, une patiente.

Sur les 350 malades repérés dans différents ménages ciblés, seuls 100 ont pu être soignés.  Pour le médecin chef de zone de santé de Bambu, Docteur Jean Paul Ngabu, il y avait un réel besoin d’assister cette population.  «C’est un ouf de soulagement pour ces gens qui éprouvent d’énormes difficultés pour se faire soigner dans une formation médicale appropriée. Certains parmi eux, faute d’argent, n’hésitent pas à recourir à des charlatans», a-t-il affirmé.

La ministre provincial en charge de la santé, Dr. Laurence Makusi, «salue ce partenariat avec la MONUSCO qui n’a pas hésité de répondre dans la mesure de ses moyens à la demande des autorités congolaises, dans le souci d’améliorer la santé de la population».

Laurent Sam OUSSOU