1.881 combattants FDLR se sont rendus volontairement à la MONUSCO en 2010

Goma 03 Février 2011 - En 2010, 1,881 combattants du groupe armé connu sous le nom de FDLR – Le Front Démocratique pour la Libération du Rwanda - se sont rendus volontairement à la section DDR/RR de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation du Congo (MONUSCO). Le nombre des FDLR qui se sont rendus volontairement à la MONUSCO est passé de 6.000 au début des opérations de DD/RRR en 2009 à 2.500 à ce jour. Ce qui représente une diminution accrue de 60 pourcent. Le groupe armé FDLR opère essentiellement à l'Est de la République démocratique du Congo notamment dans les provinces du Nord et du Sud Kivu et au Nord du Katanga

L'année dernière, La section DD/RRR de la MONUSCO a rapatrié 1,165 ex combattants étrangers au nombre desquels 1.034 FDLR. Ce chiffre combiné avec les 847 congolais ex combattants fait un total de 1.881 combattants rapatriés ensemble avec leurs dépendants. Parmi ces ex-combattants, on y comptait 64 qui avaient le grade d'officiers supérieurs et subalternes. Tous les combattants non congolais rapatriés l'ont été désarmés et réinstallés dans leur pays d'origine à la suite d'une intense campagne de sensibilisation de la MONUSCO à l'endroit des ex combattants

Lorsque les ex-combattants FDLR rentrent au Rwanda, la Commission de Démobilisation et Réintégration du pays organise 45 jours de formation dans le centre à Mutobo (Rwanda), une instruction technique - choisie par l'ex-combattant avec l'appui de la commission et une appuie économique nominale pendant un an renouvelable. En 2010, les FDLR avaient entrepris des actions d'enrôlement de nouveaux combattants parmi lesquels des enfants soldats dans le but d'accroitre leurs effectifs.

Pour preuve, l'année dernière, la MONUSCO a récupéré des rangs des FDLR 600 enfants soldats comparés aux 233 en l'an 2009.

L'équipe du DDR/RR de la MONUSCO continue de concentrer les efforts sur le désarmement des FDLR avec 22 équipes situées dans les provinces stratégiques (le Nord Kivu et le Sud Kivu) pour maximiser le taux de défection des combattants et ainsi réduire l'impacte de ce groupe sur la stabilité régionale.

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