Remise de diplôme à l'un des récipiendaires, par le Colonel

Habis ALHAWAWSHEH représentant le Chef de la Police Monusco

 

La nostalgie qui s’affiche lorsqu’on évoque les violences sexuelles en Afrique en général et en particulier en République démocratique du Congo, reflète la latente cruciale de ce fléau constaté par les organismes internationaux dus à la malignité manifeste de certains pour des raisons de vice ou de culte. La lutte contre cette infraction criminelle et imprescriptible, réprimée également par le statut de la cour pénale internationale de justice compte tenu de son importance, était devenue plus qu’une nécessité pour sa concrétisation effective par la police nationale Congolaise afin de la laminer voir la stopper.

 

C’est alors que le projet de soutien à l’instauration d’un État de droit fut initié en 2006, et a profite à cinq promotions dont la dernière concernait la formation des spécialistes OPJ PNC sur la lutte contre les violences sexuelles. Organisée par l'EUPOL et en collaboration avec la section UNPOL et le BCNUDH, s’est déroulée de novembre 2011, au 31.01.2012 à l'École de Formation des Officiers de Police Judiciaire (EFOPJ) sise à Kinshasa. Ladite formation était composée de 200 apprenants OPJ, dont 04 femmes, et répartie en trois groupes.

 

Pour ce qui est du déroulement de la formation, elle était axée de façon générale sur la technique d’enquête de police relative à la lutte contre les violences sexuelles, avec l’objectif de permettre aux OPJ de recevoir les plaintes et les dénonciations, de mener les enquêtes (à travers la collecte des éléments de preuve, les témoignages et autres.), d’être capable d’effectuer des réquisitions à personnes qualifiées, interroger des fichiers nominatifs sans que puisse leur être opposé l’exigence du secret, faire des constatations, mener des investigations, effectuer des perquisitions et saisies, et tout ce qui peut s’y rattacher, d’exécuter les délégations et les réquisitions des juridictions, de placer en garde à vue les personnes à l'encontre desquelles existent une ou plusieurs raisons plausibles de croire qu'elles ont commis ou tentées de commettre un crime ou un délit puni d'une peine d'emprisonnement et enfin de transmettre le dossier au parquet.