Améliorer les relations entre les autorités provinciales et la société civile sur les questions des droits de l'homme dans la province du Sud-Kivu, tel est l'objectif de la nouvelle Entité de liaison provinciale des droits de l'homme, inaugurée par la Vice-ministre des droits de l'homme à Bukavu, le 9 aout 2012. L'Entité réunira les institutions publiques et la Société civile pour discuter du suivi des violations des droits de l'homme. Le Bureau des Nations Unies aux Droits de l'Homme (BCNUDH) salue la création de cet organe permettant de favoriser les relations entre tous les acteurs des droits de l'homme et appelle à l'établissement de ces Entités dans les provinces de la RDC où elles sont prévues par la loi.

L'ouverture de l'Entité de liaison provinciale des droits de l'homme a eu lieu à la fin d'une mission de dix jours de la Vice-ministre des droits de l'homme dans la province du Sud-Kivu, facilitée par l'appui logistique et technique de la MONUSCO. Entre autre, la Vice-ministre des droits de l'homme a participé à un atelier organisé à Bukavu par le Gouvernorat de la province du Sud-Kivu, en collaboration avec le BCNUDH et le Ministère de la justice et des droits humains sur « la vulgarisation de la loi portant criminalisation de la torture en RD Congo ». 125 personnes ont participé à cet atelier, dont des membres des autorités politico-administratives et judiciaires, policières et sécuritaires, ainsi que des organisations de la société civile.

Depuis la semaine dernière, la section des Affaires civiles a entrepris sur le terrain, notamment à Uvira, des activités pour soutenir la Société civile dans sa stratégie pour sensibiliser les jeunes face au recrutement du M23. La première réunion de ce genre a eu lieu le 29 juillet chez les Banyamulenge, une autre s'est tenue avec les jeunes de la communauté de Vira le 7 août dernier. Les discussions engagées entre les jeunes et la MONUSCO portent essentiellement sur la situation sécuritaire du territoire et l'opinion que les jeunes ont de la menace du M23. La MONUSCO va répondre à la demande des jeunes qui est d'établir une plateforme unissant tous les jeunes, quelque soit leur origine ethnique, afin de promouvoir la paix.

L'adjoint au Chef de la Police MONUSCO, Jacques Desilets a ouvert le 8 août, dans la salle de conférence du HQ/UNPOL un cours de perfectionnement en police de proximité, au profit de 17 Policiers des Nations Unies venus des secteurs. Ce cours entre dans le cadre de la préparation des sessions de formation de longue durée, prévues en fin septembre à Bukavu, Kananga et Matadi.

Dans le cadre du renforcement des capacités opérationnelles de la Police Nationale Congolaise (PNC), la Police MONUSCO a procédé le 13 août à l'ouverture, à l'Ecole de Formation des Officiers de Police judiciaire (EFOPJ)/Kinshasa et au Centre d'Instruction de Kapalata/Kisangani, de deux sessions de recyclage, respectivement au profit de 29 et 30 formateurs de la PNC, en prélude au lancement officiel, au mois d'octobre, des formations de longue durée prévues à Kasangulu, au Bas-Congo et à Kisangani.

Le monde célèbre le 19 août prochain la Journée mondiale de l'aide humanitaire. En République Démocratique du Congo, la Journée sera célébré ce vendredi 17 août 2012 à Kinshasa, dans l'enceinte de l'Académie des Beaux-Arts. Placée sous le thème « Des femmes et des hommes au service de leurs semblables », cette journée a pour objectif de célébrer le travail et le travailleur humanitaires. C'est aussi l'occasion de rendre hommage à tous ceux qui ont perdu leur vie au service de l'humanité. L'invitation est lancée aux médias et au grand public à venir découvrir le monde de l'action humanitaire.

Le Ministre de l'Agriculture et du Développement rural et le Représentant intérimaire de la FAO ont procédé le vendredi 10 août 2012 à Kikwit, en province du Bandundu au lancement officiel du projet « Assistance d'urgence pour le contrôle de la peste des petits ruminants (PPR) dans la province de Bandundu ».

Financé à hauteur de 415 000 dollars américains et mis en œuvre par la FAO, ce projet qui est une réponse à une requête formulée le 10 avril dernier par le Ministère de l'Agriculture et du Développement rural de la République Démocratique du Congo. Il vise à réduire l'incidence de la peste des petits ruminants et freiner sa propagation par la vaccination d'environ 500 000 caprins et ovins, et par conséquent contribuer à la sécurité alimentaire et à la lutte contre la pauvreté.

En appui à la vaccination, le projet prévoit l'achat des vaccins et des intrants de vaccination, la formation des agents de terrain des services vétérinaires, et un contrôle sérologique de la vaccination en collaboration avec le laboratoire vétérinaire de Kinshasa après la campagne de vaccination. Un accent particulier sera aussi mis sur l'appui au contrôle des mouvements des animaux, la campagne de sensibilisation et d'information des masses ainsi que la réalisation d'une étude socio-économique pour évaluer l'impact de la PPR.

Au cours de cette cérémonie, la FAO a remis symboliquement quelques matériels de vaccination au Ministre de l'Agriculture et du Développement rural qui, à son tour, a procédé à la vaccination symbolique de quelques chèvres. Un communiqué de presse vous sera distribué à la fin de la conférence.

L'UNICEF annonce la survenance d'une épidémie de rougeole qui frappe plus de 11 zones de santé de la province du Kasaï Occidental dont 2 sont les plus touchées. Il s'agit des zones de santé de Banga Lubaka, qui a enregistré 625 cas dont 42 décès et de Ndjoko Punda, où l'on dénombre 134 cas dont 16 décès. Une campagne de riposte est en cours de préparation dans 5 zones de santé ciblées.

A partir de ce jeudi 16 août 2012, une équipe d'experts de l'UNESCO se rend à Kasumbalesa, au Katanga où elle va procéder à deux études de terrain auprès de la Radio Déo Gratias, émettant à Kasumbalesa. La première est menée auprès des auditeurs locaux de cette radio pour identifier leurs principaux sujets de préoccupation dans les domaines de la santé et de l'agriculture et dans le troisième domaine choisi par la radio. Le résultat escompté de cette étude est de constituer une liste de trois sujets de préoccupation de la population locale, afin de créer et diffuser des émissions qui y seraient consacrées, et ce pour chaque radio participante. Ces sujets doivent être suffisamment larges, pour que les radios puissent les traiter au minimum pendant la durée du projet, qui est de trois ans.

La deuxième est une étude de faisabilité sur le choix des correspondants dans la zone de couverture et dispositifs incitatifs créés à leur endroit. L'expression « zone de couverture » fait référence à la portée maximale du signal. Cette étude aidera la radio à déterminer le type et le nombre de correspondants locaux requis, à définir les critères de sélection des correspondants et à évaluer les mesures incitatives et avantages qui seront mis en place pour maintenir un tel réseau.

Après la Radio Déo Gratias, l'équipe d'experts de l'UNESCO se rendra, la semaine prochaine, respectivement à Moanda, Kimpese et Kenge pour un travail analogue auprès de la Radio communautaire de Moanda, la Radio Bangu et la Radio Kimvuka na Lutondo.