Des femmes UNPOL et PNC célèbrent le 8 mars dans l’action

Echanges et conseils sécuritaires entre les officiers UNPOL et leurs consœurs de la PNC pendant la patrouille pédestre dans la nuit du 07 au 08 mars au niveau du pont Mulongwe à Uvira. Photos MONUSCO/UNPOL Uvira

9 mar 2018

Des femmes UNPOL et PNC célèbrent le 8 mars dans l’action

Bilamekaso TCHAGBELE

Uvira, le 8 mars 2018 – 20 agents des forces de la police nationale congolaise (PNC) et 02 de la police des Nations unies (UNPOL) ont parcouru à pied les artères de la cité d’Uvira, dans le Sud-Kivu, dans le cadre de la patrouille nocturne du 07 au 08 mars.

Une patrouille spéciale à l’occasion de la célébration de la journée internationale de la femme et un message à l’endroit de la population ; message qui se résume dans les propos de cette policière du district urbain de la PNC: «Le 08 mars, c’est notre journée et nous avons voulu par cette activité montrer à la population que nous, les femmes, sommes et restons les premières garantes de la sécurité et de la protection de la population partout, dans nos foyers et à la cité».

A l’initiative des femmes policières UNPOL du sous-secteur d’Uvira, la patrouille spéciale 8 mars s’est déroulée en deux temps. D’abord une séance de sensibilisation des femmes PNC sur les notions de sécurité, de droits de l’homme en général et des droits de la femme.

Cette séance a permis de rappeler la stratégie opérationnelle de lutte contre l’insécurité à Uvira (SOLIUV) et les actions menées dans le cadre de la lutte contre les violences basées sur le genre et de la protection de l’enfance.

Finie la séance d’échanges, les policières se sont ensuite reparties en plusieurs groupes pour un quadrillage de la ville. Les équipes sont alors déployées sur le terrain sur deux axes, à savoir Rombe1-Rombe2-Monument et Kimanga-Kalundu-district urbain PNC, pour assurer la sécurité de la population et de ses biens.

Une initiative bien appréciée par la population qui n’a pas tari d’éloges à l’endroit des femmes de la police d’Uvira, mais aussi et surtout à l’endroit des officiers de la police des Nations Unies qui étaient aux côtés de leurs sœurs d’armes congolaises.