Beni, le 12 juin 2018 – A l’initiative de la Section des Affaires civiles de la MONUSCO, un atelier de sensibilisation sur le rôle de la MONUSCO dans le cadre de la protection des civils s’est tenu à l’Université catholique Bilingue du Congo (UCBC) de Beni.  

Environ 200 personnes, des officiers FARDC, PNC, ANR, les bourgmestres, les chefs de quartiers ainsi que les acteurs de la société civile dans leur diversité, les associations de jeunes de toutes catégories (étudiants, motards, membres des conseils urbains et journalistes), les associations des femmes ainsi que des responsables de confessions religieuses ont participé à cette rencontre. 

Une rencontre d’autant plus importante que durant ces deux derniers mois, l’on assiste à une résurgence du sentiment anti-MONUSCO au sein des populations. Une hostilité caractérisée, entre autres, par des blocages de routes et autres jets de pierres en direction des véhicules de la MONUSCO.

Cet atelier est à inscrire donc dans les rencontres, qu’en réaction à cette situation, la section des affaires civiles, en collaboration avec différentes sections substantives, organise, ces temps-ci, avec divers acteurs de la société civile, pour expliquer les efforts déployés par la MONUSCO dans le cadre de la protection des civils.

La séance de ce jeudi 14 juin 2018 a connu deux temps forts : Une première partie, au cours de laquelle, différentes sections de la MONUSCO, tant civiles que militaires ainsi que de la PNC et des FARDC ont exposé l’essentiel de leurs activités ; des interventions qui ont été précédées par celle du chef de bureau ai de la MONUSCO-Beni, Adam Salami qui est, pour sa part, revenu sur le mandat actuel de la MONUSCO. 

La seconde partie a porté sur des échanges à l’issue desquels, on retiendra, pour l’essentiel ce besoin exprimé de clarification du rôle de la MONUSCO dans le processus de maintien de la paix, de la mise en place des stratégies en vue d’éradiquer le phénomène ADF, de l’accentuation de l’appui de la MONUSCO dans le processus du monitoring des violations des droits de l’homme commises par les autorités locales plus particulièrement les FARDC.

Enfin, concernant la problématique des tenues FARDC portées par les ADFs, sujet de préoccupation confié, pour étude, à des acteurs de la société civile, l’assistance a suggéré que les FARDC aient une tenue spécifique et informé que si, en l’espace d’un mois, une solution n’est toujours pas trouvée, que toutes les composantes de la société, engagent à nouveau un plaidoyer.