Des officiers FARDC et PNC s’engagent à la protection des civils dans les zones de Conflits

Des officiers FARDC et PNC s’engagent à la protection des civils dans les zones de Conflits. Photo MONUSCO/Godelieve OMONDO

10 sep 2018

Des officiers FARDC et PNC s’engagent à la protection des civils dans les zones de Conflits

Godelieve OMONDO

 

A Kisangani, les officiers des FARDC et de la PNC des provinces de la TSHOPO et du Bas Uélé s’engagent à la protection des civils dans les zones de Conflits. Ceci ressort de l’atelier de renforcement des capacités organisé à leur intention du 07 au 08 Septembre courant par le Bureau Conjoint des Nations Unies aux Droits de l’homme BCNUDH avec l’appui financier du Royaume de Belgique.

 

Au total vingt-cinq éléments des FARDC et de la PNC venus de ces deux provinces en proie à quelques conflits liés aux forces négatives ont pris part à cet atelier. Ils ont appris notamment différentes notions relatives à la protection des civils, au respect du droit international humanitaire, à la lutte contre la torture et à la protection des enfants dans les zones de conflits ainsi qu’aux violences sexuelles et au genre.  Pour Serge AGOSSOU, officier en charge de la protection des civils au sein du BCNUDH dans la grande orientale, l’objectif est notamment de les aider à remplir convenablement leur mission.

« Nous visons un travail en collaboration harmonieux avec l’effort de la MONUSCO. Les FARDC et la PNC doivent avoir la même compréhension de la protection des civils. La deuxième chose c’est de les amener à passer un message de tolérance zéro sur les violations des droits de l’homme et surtout sur les violences sexuelles », a souligné Serge AGOSSOU.

Le colonel diplômé d’Etat-major André WAMBA JO, Directeur des opérations au sein de la 31èmerégion militaire et représentant du commandant d cette juridiction militaire dans cet atelier, se dit honoré par cette initiative de la MONUSCO. Il souhaite que cette formation soit continue et aussi touche plusieurs unités des FARDC et de la PNC dans les deux provinces. Il demande également aux participants de mettre à profit les enseignements reçus.

Les participants à cet atelier ont établi une stratégie de restitution des matières apprises durant la formation à leurs collaborateurs. Ceci pour bien remplir leur mission régalienne et constitutionnelle.

Pour Joséphine BANGALA, commandant escadron de la police d’enfance et lutte contre les violences sexuelles, toutes les personnes ont droit à la protection en particulier les femmes, les enfants et les vulnérables. Selon elle, la lutte contre l’impunité est le seul moyen pour mettre fin à ces violations des droits de l’homme.

Dans le cadre du suivi de comportement des unités sensibilisées, les participants ont proposé notamment l’implication des services de renseignement des FARDC et de la PNC. Ceci afin de signaler les éléments récalcitrants à la justice.