En province Orientale, la police congolaise sensibilisée sur son rôle de protecteur de la population

31 mai 2013

En province Orientale, la police congolaise sensibilisée sur son rôle de protecteur de la population

Kisangani, 31 mai 2013 – « La responsabilité de la police et la lutte contre les violences à l'égard de la femme et la jeune fille en RDC ». Voici le thème central d'une sensibilisation de la Police nationale congolaise (PNC), organisée à Kisangani le jeudi 30 mai 2013, par le bureau Genre et la Police MONUSCO, la mission onusienne en République démocratique du Congo, et ouverte par le vice-gouverneur de la province Orientale.

Cette sensibilisation, vise à faire comprendre davantage aux policiers de la PNC, le rôle déterminant qu'ils ont à jouer en leur double qualité de protecteurs des personnes vulnérables et chargés du respect de l'Etat de droit, de même que les responsabilités qui leur incombent dans la mise en œuvre du mécanisme de protection et dans la lutte contre les violences à l'égard des femmes.

Cette séance de sensibilisation a porté essentiellement sur l'état des lieux des lois visant la protection des femmes et des jeunes filles par la police, les innovations apportées par les lois de 2006 et 2009 dans le cadre du renforcement de la lutte contre les violences faites à la femme et à l'enfant, les implications psychologiques, sanitaires et économiques des violences faites à la femme et l'enfant, la prise en charge psychologique et sanitaire des cas de viol dans les service de la police.

Pour Madame Aissetou Sanogo chef de la section Appui à la Justice de la MONUSCO à Kisangani, cette activité est « une contribution de plus pour la MONUSCO dans la consolidation de la paix, la stabilisation, la promotion d'un environnement sain sans violences, et dans la promotion de l'Etat de droit en RD Congo ».

En province Orientale, nombreuses sont les femmes victimes encore de traitements dégradants favorisés par des facteurs socio-culturels, l'incivisme ou l'irresponsabilité d'une certaine catégorie d'hommes.

« Il faut mettre fin à ces pesanteurs par l'application stricte de la politique de tolérance zéro, de même que par les lois et instruments juridiques congolais en matière de lutte contre les violences faites à la femme », a déclaré le vice-gouverneur, Pascal Mombi Opana, dans son mot d'ouverture de cet atelier, tout en émettant le vœu de voir cette initiative se poursuivre dans d'autres localités de la province en faveur de la PNC.

Codjo Houegniglo/ MONUSCO