Martin Kobler, Chef de la MONUSCO et Deo Nshimirimana, Représentant de l’Organisation Mondiale de la Santé, appellent à plus d’engagement dans la lutte contre le paludisme en RDC

Kinshasa 24 avril 2015 – « La lutte contre le paludisme doit demeurer une priorité pour le pays si l’on veut faire reculer ce fléau. Vaincre le paludisme, c’est réduire la pauvreté, c’est améliorer la productivité, mais aussi et surtout promouvoir le développement de la RDC », a déclaré Martin Kobler, Chef de la MONUSCO, à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le paludisme, célébrée le 25 avril 2015.

Pour le Représentant de l’OMS, Deo Nshimirimana, « il est possible de prévenir et de contrôler le paludisme par l’utilisation des moustiquaires imprégnées d’insecticide longue durée (MILD), la pulvérisation intra domiciliaire d’insecticide à effet rémanent et les traitements préventifs du paludisme chez les femmes enceintes, les enfants de moins de cinq ans et les nourrissons, ainsi que par le dépistage et le traitement de bonne qualité ».

Martin Kobler et le Docteur Deo Nshimirimana appellent à plus de mobilisation pour réaliser la vision d’un monde exempt de paludisme.

Note aux éditeurs :

- Cette année, le thème est : « Investir dans l’avenir. Vaincre le paludisme ».

- Selon le Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP), le paludisme est la première cause de décès chez les enfants de moins de cinq ans et il est aussi responsable d'une part significative des décès enregistrés chez les enfants plus âgés et les adultes, principalement les femmes enceintes en RDC.

- Selon le rapport de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) de 2012 sur le paludisme dans le monde, la RDC est classée parmi les six pays les plus touchés de la région africaine de l’OMS (par ordre du nombre estimé de cas) avec le Nigeria, la Tanzanie, l’Ouganda, le Mozambique et la Côte d’Ivoire.