Bunia, 26 août 2013 - Dans le cadre de sa visite de travail en République Démocratique du Congo du 22 au 28 août 2013, la Haut-commissaire adjointe des Nations Unies aux droits de l'homme, Mme Flavia Pansieri, a effectué du 24 au 26 août 2013 une mission dans le district de l'Ituri en province Orientale afin d'y évaluer la situation des droits de l'homme.

Il s'agissait également pour Mme Pansieri d'évaluer le travail entrepris dans cette partie du pays par le Bureau Conjoint des Nations Unies aux Droits de l'Homme.

A Bunia, chef-lieu du district, la Haut- Commissaire, qui était accompagnée du Représentant spécial adjoint du Secrétaire général des Nations Unies en charge de l'Etat de droit, du Directeur du Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l'homme et d'autres hauts responsable de la Mission de l'ONU pour la Stabilisation en RD Congo (MONUSCO), a eu plusieurs rencontres, notamment avec les autorités de l'Ituri ainsi que les membres du Groupe de travail sur l'état de droit en Ituri.

Ensuite, Mme Pansieri et sa délégation se sont rendues à Mambasa, territoire situé à environ 170 km à l'ouest de Bunia et en proie aux attaques à répétition du groupe armé Mai Mai Simba Lumumba. Sur place la Haut-commissaire et les membres de sa délégation ont rencontré et échangé avec le comité local de sécurité, le bureau de coordination de la société civile, le réseau des ONG de défense des droits de l'homme, les ONG vouées à la lutte contre les violences sexuelles ainsi que le corps médical de la zone de santé de Mambasa.

Ces échanges ont porté essentiellement sur les violations des droits de l'homme perpétrées lors des attaques des Mai Mai Simba Lumumba, très actifs dans ce territoire. Mme Pansieri a pu ainsi obtenir les statistiques les plus récentes sur les violences sexuelles, ainsi que des informations sur la prise en charge des victimes.

La visite de la Haut-commissaire à Mambasa a également été ponctuée par la cérémonie d'inauguration d'un bâtiment devant abriter les bureaux locaux de la Police spéciale nationale pour la Protection de l'Enfant et de la Femme (PSPEF).

Amadou Maiga/MONUSCO