Bunia : Le Bureau Conjoint des Nations Unies aux droits de l’homme Ituri (BCNUDH) et le PARJE « Uhaki safi » ont organisé, ce 20 août, une conférence sur « Les preuves médico-légales dans la lutte contre l’impunité des violences sexuelles et basées sur le genre ».

Plus de 35 participants, journalistes, représentants d’ONG, du barreau et de la PNC, ont été accueillis par la MONUSCO afin de débattre avec Kahindo Matale, Substitut du Procureur Général de Bukavu, et Docteur Ngunalosa, Chef du Bureau Appui Technique aux Hommes de Santé de l’Ituri. L’objectif : améliorer la collecte des preuves médico-légales des violences sexuelles dans le cadre de la procédure judiciaire.

Le substitut du Procureur, Kahindo Matale, a rappelé que le premier réflexe à adopter est donc de saisir le magistrat afin que les preuves judiciaires puissent être recueillies dans les meilleurs délais et qu’une procédure judiciaire soit lancée. Docteur Ngunalos, quant à lui, a expliqué l’importance d’une collecte rapide, si possible dans les 72 heures, des preuves médico-légales. Il a été précisé que la province de l’Ituri dispose dorénavant de personnes habilitées à recueillir des preuves médico-légales dans la ville de Mambasa, Komanda, Tchomia et Bunia, grâce un atelier de renforcement des capacités de 10 médecins cliniciens.
 

Cette conférence a permis un échange entre les parties prenantes concernant la prise en charge des victimes de violences sexuelles et ouvre une opportunité supplémentaire de lutter contre l’impunité des violences sexuelles en Ituri.

Anne HERRMANN