La MONUSCO appuie un exercice de simulation d’incendie à la prison centrale de Bukavu

La MONUSCO appuie un exercice de simulation d’incendie à la prison centrale de Bukavu​. Photo MONUSCO/Alain LIKOTA

27 sep 2018

La MONUSCO appuie un exercice de simulation d’incendie à la prison centrale de Bukavu

Alain LIKOTA

 

Bukavu, le 26 septembre 2018 – Au Sud-Kivu, un exercice de simulation d’incendie en milieu carcéral a eu lieu le mercredi 26 septembre 2018 à la prison centrale de Bukavu. Le but est de familiariser le personnel pénitentiaire aux mesures spéciales pour parer à toute éventualité.

 

C’est avec l’assistance de l’Unité d’appui à l’administration pénitentiaire de la MONUSCO que l’exercice de simulation d’incendie a été effectué par le personnel pénitentiaire de la prison centrale de Bukavu. Du constat de l’incendie à l’extinction du feu, y compris le déplacement de quelques détenus vers un autre quartier sûr, tout a été testé à petite échelle.

 

A cet effet, Jean-Claude Bandubwile, inspecteur pénitentiaire et chef de la détention à la prison centrale de Bukavu, a indiqué que le personnel sous sa supervision a suivi une formation spéciale en matière d’extinction de feux. La simulation organisée ajoute à cette formation la prise en compte des mesures conséquentes pour le déplacement des détenus pendant les efforts à maîtriser l’incendie, avec du sable et des extincteurs.

 

Nono Sans, Officier à l’Unité d’appui à l’administration pénitentiaire de la MONUSCO, précise que cet exercice s’inscrit dans le cadre d’un plan de contingence qui comprend aussi bien la lutte contre les mutineries que les incendies, parmi tant d’autres éléments. Bien que la MONUSCO ait doté la Prison Centrale de Bukavu de quelques extincteurs, le nombre n’est pas encore suffisant, reconnaissent ces agents pénitentiaires. Selon le degré de l’incendie, l’appel pourrait être lancé à la mairie de Bukavu, qui dispose d’un véhicule anti-incendie. Dans la plupart ces cas, les sapeurs-pompiers de la MONUSCO interviennent également. Néanmoins, les gestionnaires de cette prison réfléchissent déjà à des mesures particulières applicables en cas de grand incendie nécessitant une importante évacuation de détenus, dont le nombre à ce jour s’élève à 1725.

 

De tels exercices, s’ils sont appuyés matériellement et techniquement, devront préparer le personnel pénitentiaire et aider à mitiger les dégâts en cas d’incendie, comme ce fut le cas le 1er août 2017 à la prison centrale Munzenze à Goma en province voisine.