La MONUSCO assiste des femmes déplacées victimes de violence sexuelles à Kiwanja

La MONUSCO apporte des intrants agricoles à des femmes de Kiwanja. Photo MONUSCO/Gisèle KAJ

13 mar 2018

La MONUSCO assiste des femmes déplacées victimes de violence sexuelles à Kiwanja

Marc Maro Fimbo/Rosalie Zawadi

Goma, le 10 mars 2018 – A Kiwanja, localité située à 85 km au nord de Goma, dans le Nord-Kivu, la police de la MONUSCO, UNPOL, en collaboration avec le département de la discipline et conduite, CDT, a apporté des intrants agricoles à plus de 600 femmes déplacées victimes de violences sexuelles.

Le kit est composé de 20 houes, 10 arrosoirs, trois pulvérisateurs avec deux cartons de produits de pulvérisation, une quantité importante de différentes semences de légumes ainsi que 100 pièces de pagne.

Ces femmes, réunies au sein de la Coopérative Agricole du Nord Kivu, CANOKI, s’investissent dans l’agriculture. Ce projet, qui a commencé depuis quatre mois maintenant, commence à produire de meilleurs résultats. Deux nouveaux hectares de champ ont été cultivés sur les vingt existants.

Les initiateurs du projet visent l’autoprise en charge de ces femmes.

Sangaré Moussa, chef secteur UNPOL Goma, a profité de cette occasion pour appeler les jeunes de cette entité à quitter la brousse : «Nous voulons que toutes ces femmes puissent se prendre en charge. Qu’elles sortent de cette pauvreté. Et que, et elles, et leurs enfants qui sont en brousse ou leurs maris qui sont en brousse, reviennent et comprennent qu’à travers les activités génératrices de revenus, on peut faire sa vie sans passer par les armes».

De retour à Goma, le lendemain, les femmes UNPOL ont rencontré des femmes venues de trois quartiers de la capitale provinciale du Nord-Kivu.

Selon Seynabou Diouf, Présidente du réseau des femmes UNPOL de la MONUSCO, cette rencontre avait pour objectif d’écouter ces femmes afin de voir dans quelles mesures intervenir en leur faveur.

«Aider les femmes que nous rencontrons dans les pays où nous sommes déployées donne un sens à notre mission», a conclu Madame Diouf.