14 janvier 2013 - Depuis de longues années, l'aéroport de Goma est confronté à un problème de sécurité des aéronefs sur la piste surtout, au moment des décollages et atterrissages en raison de l'incursion constante des animaux domestiques et parfois même des personnes. Pour renforcer donc la sécurité volatile des abords des pistes, le gouvernement congolais a sollicité l'aide technique et financière de la MONUSCO pour construire un mur de 8 kilomètres, tout autour de l'aéroport. Celui-ci sera chapeauté de fils barbelés. C'est aussi une manière d'assurer la sécurité de cette infrastructure vitale et stratégique de la province du Nord-Kivu.

Le projet est financé par la MONUSCO et est supervisé techniquement par la Régie des voies aériennes (RVA), la structure gouvernementale chargé de la gestion des aéroports en RDC. Le coût total de ce projet s'élève à près de un million six cent mille dollars américains.

Pour ces travaux, la MONUSCO a déployé les grands moyens. Une unité sud-africaine spécialisée dans le déblayage des espaces difficiles est à pied d'ouvre depuis trois semaines. Des tonnes de rejets du cratère de l'irruption volcanique de 2002, des herbes ou encore des épaves des avions et autres véhicules abandonnés dans les environs doivent être enlevés..

La RVA n'est pas en reste dans cette opération. En plus de son appui technique, elle fournit la caillasse et le sable nécessaire pour la finition du projet. Un projet qui sera exécuté en plusieurs phases dont la première est la construction d'un mur de 2 km le long de la route.

Pour la MONUSCO qui utilise aussi les pistes de décollage et d'atterrissage, « c'est un investissement utile car assurer la sécuritéde ses aéronefs devenait un véritable casse-tête chinois », a dit Alexandre Essomé, son Chef de l'Information à Goma.