La Monusco construit un nouveau pont et renforce la sécurité du quartier Masiani à Beni

La Monusco construit un nouveau pont et renforce la sécurité du quartier Masiani à Beni
27 juin 2017

La Monusco construit un nouveau pont et renforce la sécurité du quartier Masiani à Beni

Beni, le 23 juin 2017 - Un nouveau pont reliant le quartier Masiani au quartier Boikene, en ville de Beni (Nord-Kivu), a été inauguré en présence de Directeur du Bureau de la MONUSCO Beni-Butembo-Lubero, du Maire de la ville de Beni et du comité urbain de sécurité.

Ce sont les habitants du quartier Masiani, dans la commune de Mulekera de la ville de Beni, qui ont sollicité les casques bleu Népalais de la MONUSCO pour la construction de ce pont dans le cadre d’un projet à impact rapide d’un montant d’environ douze mille dollars américains.

Situé dans une zone marécageuse, des incidents avaient déjà eu lieu lors de forte pluie. Surtout, l’absence de pont ne permettait pas aux forces de sécurité congolaise et à la MONUSCO d’accéder rapidement à ce quartier lors d’incident sécuritaire. Chose résolue dorénavant puisque ce pont peut supporter une charge allant jusqu’à 20 tonnes, permettant ainsi aux camions et aux véhicules de patrouille de passer.

Dans son adresse, le Maire de la ville de Beni a donc souligné l’importance de ce pont pour la lutte contre la criminalité mais aussi pour l’environnement, avec la préservation du bois du quartier Masiani.

« Nombreux considéraient ce bois comme étant un élément d’insécurité pour la ville de Béni, et qu’il fallait détruire le bois. Désormais, avec ce pont, cela permet que les services de sécurité puissent venir patrouiller dans le bois et mettre la main sur toute personne qui chercherait à créer l’insécurité au niveau du bois tout en nous permettant de continuer à garder le bois, lui permettant ainsi de continuer à jouer son rôle de photosynthèse », a-t-il affirmé.

Les habitants de ces quartiers, quant à eux, n’ont pas attendu l’inauguration pour commencer à utiliser ce pont qui favorise leurs activités sociales et économiques. Ainsi, les femmes qui portent le bois de chauffe pour le vendre ou chauffer leur foyer peuvent traverser facilement cette zone marécageuse.

Anne Herrmann