La MONUSCO déplore le manque de progrès dans le dossier Minova

19 oct 2013

La MONUSCO déplore le manque de progrès dans le dossier Minova


Kinshasa, 19 Octobre 2013
: La MONUSCO déplore le manque de progrès dans la poursuite des auteurs des violations graves des droits de l'homme et du Droit international humanitaire, dont des viols massifs, commis en novembre 2012 à Minova, territoire de Kalehe, province du Sud-Kivu, ainsi que dans les villages avoisinants, par des militaires des Forces Armées de la République démocratique du Congo (FARDC).

Presqu’un an après les faits, aucun des auteurs présumés de ces violations des droits de l’homme n’a, en effet, été traduit en justice malgré l’appui accordé par la MONUSCO et d’autres partenaires aux enquêtes menées par les autorités judiciaires militaires et l’engagement des autorités congolaises à les poursuivre.

« Les autorités congolaises doivent remplir leurs obligations conformément au Droit international et au Droit congolais, notamment vis-à-vis des victimes de ces actes effroyables et de leurs familles auxquelles justice doit être rendue », a indiqué Martin Kobler, le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies en République démocratique du Congo.


Note aux éditeurs:

Le 8 mai 2013, la MONUSCO, conjointement avec le Haut-commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme, avait publié un rapport sur ces incidents dans lequel elle avait dénoncé 135 cas de violence sexuelle, ainsi que d’autres violations graves des droits de l’homme, dont des meurtres et des pillages massifs, perpétrés par des militaires des FARDC dans la ville de Minova et ses alentours. Le rapport a également mis en évidence des violations graves des droits de l’homme et du droit international humanitaire, dont au moins 59 cas de violence sexuelle, commises par des combattants du M23 à Goma et dans ses environs à la même période.