La MONUSCO face aux femmes du Nord Kivu sur son rôle dans cette province

15 fév 2013

La MONUSCO face aux femmes du Nord Kivu sur son rôle dans cette province

Goma, 14 février 2013 – Une séance de sensibilisation à l'endroit des femmes de la province du Nord Kivu sur le mandat de la Mission de l'ONU pour la Stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) a été organisée à Goma, ce jeudi 14 février 2013. Elles étaient plus de quatre cents à y prendre part. Cet échange a eu lieu grâce à la section de l'Information publique de la MONUSCO, qui pour la circonstance, a bénéficié du soutien d'autres sections substantives, ainsi que de la brigade du Nord-Kivu de la Force de la MONUSCO et de plusieurs responsables de la société civile. Les participantes, venaient essentiellement d'associations féminines de Goma.

Le responsable de l'Information publique de la MONUSCO à Goma, Alexandre Essomé, a d'abord fait une présentation générale du rôle de la mission onusienne en RDC. « En 12 ans de présence sur le sol congolais », a-t-il dit, « la mission dont l'acronyme est passé de MONUC (Mission de l'ONU au Congo) à MONUSCO, le Conseil de Sécurité a adopté plusieurs résolutions pour appuyer les institutions congolaises dans leur mission régalienne de servir le peuple ».

Monsieur Essomé s'est ensuite appesanti sur la complémentarité dans le fonctionnent des composantes civiles et militaires de la Mission pour appuyer le gouvernement de la RDC. Le tour est revenu ensuite aux responsables des différentes sections présentes d'expliquer leur rôle spécifique dans l'exécution du mandat de la MONUSCO.

Enfin, le débat a été ouvert entre les exposants et les participantes. Ces dernières ont souhaité voir le mandat de la Mission plus élargi et plus robuste pour être en mesure d'imposer la paix dans cette province longtemps en proie à des attaques armées. La représentante du comité des femmes du Nord Kivu, Nelly Kabangu, a félicité la MONUSCO pour le rôle positif qu'elle joue dans cette province, et a exprimé au nom de ses consœurs le souhait de voir ce type d'échange se multiplier.

Clara Padovan/ MONUSCO