L’Unité correctionnelle d’appui à l’Administration pénitentiaire de la MONUSCO, en vue de répondre aux problèmes de sécurité pénitentiaire dans le cadre du mandat de la mission, vient d’organiser une formation sur la « sécurité des prisons à haut risque », en faveur d’une cinquantaine d’agents de la prison de Bunia, dans la province de l’Ituri.

Selon Madame Karima Mohammed, en charge de l’Unité correctionnelle, les objectifs de cette session de formation, c’était de renforcer les capacités du personnel de sécurité sur la prévention et la gestion de la sécurité des prisons ; faciliter l’intégration du personnel pénitentiaire nouvellement affecté et les policiers formés pour la sécurité intérieure des prisons et d’améliorer, enfin, la sécurité des prisons ciblées et la communication entre le  personnel de sécurité.
Durant  deux jours les participants ont eu droit à des présentations aussi riches que variées comme la réglementation pénitentiaire, le renseignement pénitentiaire, l’éthique du personnel pénitentiaire et ont appris le maniement du matériel de sécurité.

Le directeur de la prison centrale de Bunia, le Major Camille Nzonzi, estime que cette formation vient s’ajouter, dans l’ensemble,  aux nombreux efforts fournis par les Nations unies dans l’amélioration des conditions de vie à la prison centrale de Bunia. « Cet appui vient s’ajouter à toutes les actions que les Nations unies ont déjà posées dans notre établissement pénitentiaire en vue d’assainir ce milieu», indique-t-il.

Le Major Camille Nzonzi cite, entre autres, la dotation de matériels anti incendie que la MONUSCO a dernièrement offert à la prison ; l’octroi de dix machines à coudre ; de kits de menuiserie et des équipements pour le montage d’une petite unité de production de savons donnés par le PNUD.

Le Major Camille Nzonzi espère que tous ces appuis vont permettre à la prison centrale de Bunia de sortir de la liste des quatorze prisons à haut risque que compte la République démocratique du Congo.

Guy Karema