La MONUSCO sensibilise la société civile de Dungu sur les violences sexuelles

28 déc 2015

La MONUSCO sensibilise la société civile de Dungu sur les violences sexuelles

Le Bureau Conjoint des Nations Unies aux Droits de l’Homme de la MONUSCO-Dungu, en collaboration avec le Bureau Genre, Famille et Enfant du Territoire de Dungu, a organisé le 26 décembre 2015, une journée d’échanges sur les Violences Sexuelles, à l’intention d’une quarantaine de participants dont dix femmes, composés d’acteurs et experts de Droits de l’Homme, des autorités locales, en présence de l’Administrateur du Territoire de Dungu, Edmond Lokakao, président de séance, des autorités judiciaires et du Coordonnateur du Bureau Conjoint de l’ONU aux Droits de l’Homme de la MONUSCO-Dungu, Abou Abdoulaye Cissé.

Pour M. Cissé, cette séance de sensibilisation permettra d’accroitre les connaissances des citoyens sur les Violences Sexuelles par rapport à la prévention des mécanismes pour la poursuite des présumés afin d’aboutir à la tolérance zéro et à une lutte effective contre l’impunité.

 

Léon Bigaba, Coordonnateur de l’ONG la Voie Des Opprimés (VDO), dira dans son exposé que les études menées sur le sujet montrent que le statut économique, l’orientation sexuelle façonnent les différentes manifestations de cette violence ainsi que les expériences personnelles des femmes qui en sont victimes.

 

Par ailleurs, la représentante du Bureau Genre Famille et Enfant du territoire de Dungu, Madame Louise Gulupay, a indiqué que les femmes ne connaissent pas leurs droits et par conséquent, bien des cas de violences demeurent encore impunis dans le territoire de Dungu. « Nous devons contribuer à la conscientisation de la population de la gravité des actes de violences sexuelles ainsi qu’à la réduction et à la lutte contre l’impunité des violences sexuelles faites aux femmes. Car c’est une affaire de tous, » a-t-elle martelé.

 

Les participants qui ont suivi par ailleurs une communication sur le thème : « Nos Droits, Nos Libertés, Toujours Face aux violences sexuelles», se disent engagés à dénoncer toutes les formes de violences basée sur le genre et recommandent aussi l’organisation d’un séminaire sur le fonctionnement de l’appareil judiciaire.

 

Lansana Dabo