La Police de la MONUSCO contribue à la prévention des violences basées sur le genre

4 déc 2017

La Police de la MONUSCO contribue à la prévention des violences basées sur le genre

Oicha – 28 novembre 2017 : Séances de sensibilisation avec la population ou patrouilles conjointes avec la Police Nationale Congolaise, la Police de la MONUSCO profite de chaque opportunité qui se présente à elle pour sensibiliser le plus grand nombre de personnes à la lutte contre les violences sur le genre.

Le 28 novembre, le point focal de la lutte contre les violences basées sur le genre de la Police de la MONUSCO a échangé  avec environ70 personnes, dont 50 femmes, sur les violences basées sur le genre après une séance de sensibilisation dans le quartier Pakanza d’Oicha en territoire de Beni sur les numéros verts, les numéros d’alerte mis à la disposition de la Police Nationale Congolaise par la MONUSCO.

Au cours de cet échange, la population a discuté de la définition des violences basées sur le genre, qui ne se limitent pas aux violences sexuelles mais incluent les violences physiques et morales ainsi que les violences économiques et sociales. Durant cet échange communautaire, la Police de la MONUSCO présente les moyens de dénonciation de ces violences basées sur le genre afin de lutter contre l’impunité.

Trop souvent, les victimes de violences basées sur le genre restent silencieuses portant seules le traumatisme des violences. Libérer la parole permet aux victimes de poursuivre l’auteur des violences, mais aussi d’être orientées vers des structures d’aide et d’accompagnement spécialisées.

Trop souvent également, ces violences basées sur le genre sont réduites aux violences faites aux femmes. Femmes et hommes peuvent être victimes des violences basées sur le genre tout comme femmes et hommes peuvent infliger ces violences. Il est alors essentiel que femmes et hommes refusent et dénoncent toutes violences basées sur le genre, c’est d’ailleurs pourquoi la Police de la MONUSCO facilite des échanges communautaires incluant femmes et hommes comme celui conduit dans le quartier Pakanza d’Oicha.

Anne HERRMANN