La Police Monusco d’Uvira en mission d’évaluation de la situation sécuritaire au camp des réfugiés de Lusenda

La Police Monusco d’Uvira en mission d’évaluation de la situation sécuritaire au camp des réfugiés de Lusenda. Photo MONUSCO/UNPOL

18 sep 2019

La Police Monusco d’Uvira en mission d’évaluation de la situation sécuritaire au camp des réfugiés de Lusenda

UNPOL Tsahirou Mahamidou

Dans le cadre des activités du Réseau des Femmes de la Police des Nations Unies (UNPOL) et conformément à la Résolution 2463 du 29 mars 2019 du Conseil de Sécurité sur la RDC, une équipe de huit policiers des Nations Unies d’Uvira s’est rendue le 11 septembre 2019 à Lusenda, dans le territoire de FIZI, pour une visite au camp des réfugiés.

La mission avait pour objectif d’effectuer des patrouilles conjointes avec la Police nationale congolaise pour identifier les menaces et les besoins en terme de protection des personnes vulnérables ; elle visait également à faire un monitoring sur la protection des réfugiés et la sécurisation du camp qui abrite à ce jour 29,799 réfugiés venus essentiellement du Burundi, soit 7,221 ménages.

Une fois sur place, la délégation de UNPOL s’est répartie en trois équipes conjointes de patrouille, chargées de la collecte des renseignements et de l’identification des menaces qui pèsent sur la sécurité et les droits des réfugiés, en majorité des femmes et des enfants.

Par ailleurs, l’équipe a eu une séance de travail avec l’Administrateur du camp, au cours de laquelle la cheffe de mission UNPOL, Clémence Doamba, a fait un bref exposé sur les activités du Réseau des Femmes UNPOL, à travers ses objectifs, qui sont entre autres la protection des personnes vulnérables, notamment par la lutte contre les violences sexuelles et basées sur le Genre et le soutien au respect des textes légaux et de droits humains. 

Un autre temps fort de cette visite a été la rencontre avec 25 représentantes des femmes refugiées ; celles-ci ont fait part à UNPOL de leurs préoccupations en tête desquelles les enlèvements et viols dont elles disent être victimes de la part des autochtones quand elles sortent du camp pour aller chercher du bois sur les collines alentour.

Elles ont aussi signalé la traversée du camp en permanence par des hommes armés non identifiés. Ce à quoi la délégation de UNPOL a répondu en conseillant à ses interlocutrices de faire part de leurs doléances aux autorités militaires et policières.