Le Chef de bureau de la MONUSCO rencontre les délégués des différentes couches sociales du Nord-Kivu

22 juil 2013

Le Chef de bureau de la MONUSCO rencontre les délégués des différentes couches sociales du Nord-Kivu

Goma, 22 juillet 2013 - Tout au long de la semaine du 16 au 19 juillet, le nouveau chef de bureau de la MONUSCO au Nord Kivu, M. Ray Virgilo Torres, a eu avec les leaders d'opinion locaux une série de rencontres dominées par des préoccupations de sécurité face à la reprise des hostilités entre les rebelles du M23 et l'armée nationale (FARDC), le 14 juillet.

Le 16 juillet, M. Torres est allé à la rencontre du maire de la ville, avec qui il' s'est entretenu en présence de l'archevêque de Goma. Ensuite, au quartier général de la MONUSCO, tout au long de la semaine, il reçu les délégations des jeunes, des femmes, des partis de l'opposition et de certains chefs religieux.

A quand le retour effectif de la paix au Nord Kivu, après près de vingt ans de guerre presque sans interruption ? Et quand la Brigade d'intervention des Nations-unies pourrait-elle devenir opérationnelle ? Telles ont été les principales préoccupations des jeunes, les femmes et autres, exprimant ainsi leur inquiétude face à la reprise, depuis le 14 juillet, des hostilités entre les FARDC et les rebelles du M23 dans le territoire de Nyiragongo. M. Torres en a profité pour clarifier davantage le mandat de la MONUSCO en RDC.

La Brigade est actuellement à 75% de sa capacité opérationnelle, a-t-il expliqué. Et puisque celle-ci doit comporter « l'infanterie, l'artillerie, la logistique, il faudrait que toutes ses composantes soient au grand complet pour que le travail se fasse efficacement" a t-il précisé.

En attendant son déploiement complet, a poursuivi M. Torres, la Brigade travaille à sécuriser la ville de Goma et ses populations, l'axe Goma-Sake et la ville de Sake ainsi que les camps de déplacés. Cependant, la Brigade se tient prête à intervenir, en cas de nécessité, pour soutenir les FARDC, a-t-il ajouté.

Au-delà du rôle que la Brigade est appelée à jouer à court terme, M. Torres a souligné l'importance de travailler sur le long terme, notamment à travers le renforcement des capacités de la force publique et la restauration de l'autorité de l'Etat partout au Nord-Kivu. Chose que fait déjà la MONUSCO depuis plusieurs années, a-t-il noté.

Sur le rôle de la MONUSCO dans les opérations en cours dans le territoire de Nyiragongo, Ray Torres a clairement dit : "Nous venons en appui aux FARDC, ....c'est ... lorsqu'il s'agit des opérations conjointes, les rôles sont partagés, mais dans ce cas précis, ce sont les FARDC qui sont en première ligne". Mais au plan logistique, " Nous leur fournissons des rations, de l'eau, nous évacuons les blessés," a-t-il ajouté.

Les différentes délégations ont apprécié ces échanges « fructueux » au point d'inviter la MONUSCO à continuer d'informer la population sur son mandat, afin d'éviter que les fausses rumeurs.

MONUSCO/Sy Koumbo S. Gali