Les questions sécuritaires au menu de la visite d’une délégation de la CIRGL à Uvira

Photo de famille entre la délégation de la CIRGL composée essentiellement des officiers de sécurité des pays membres de la CIRGL et les membres du SMT ( Senior Managment Team) du bureau de la Monusco Uvira.

19 oct 2018

Les questions sécuritaires au menu de la visite d’une délégation de la CIRGL à Uvira

« Discuter de la situation sécuritaire dans la région du sud du sud Kivu et les conséquences dans la sous-région ». C’est l’objectif de la visite effectuée le mercredi 17 octobre 2018 à Uvira par une délégation de la Conférence internationale pour la région des Grands Lacs, CIRGL en sigle. La délégation composée de douze membres de la CIRGL, essentiellement d’officiers militaires et des spécialistes de questions sécuritaires, a rencontré le chef du sous bureau et le commandant du troisième bataillon des casques bleus pakistanais de la MONUSCO. La question de Bijombo, les récentes opérations militaires des FARDC à Kilembwe contre la coalition de maï maï Yakutumba ainsi que le mouvement récurrent des groupes armés étrangers dans les hauts et moyens plateaux d’Uvira ont été au menu de ces échanges. M Abdourahamane Ganda, chef du sous bureau de la Monusco Uvira qui a reçu et échangé avec la délégation, s’est réjoui de cette visite, qui selon lui, est une étape très importante dans la recherche de solutions aux problèmes sécuritaires dans la sous-région. Abordant les aspects de la protection de la population civile, M Ganda a évoqué les points suivants :

  • L’insécurité grandissante sur la route nationale numéro cinq (RN5),
  • La situation opérationnelle dans la zone de Kilembwe, 
  • L’insécurité dans la ville d’Uvira,
  • La situation a Bijombo

Les efforts de la Monusco dans la protection de la population ont été portés à la connaissance de la délégation notamment le déploiement de forces statiques pendant une période à Bijombo qui a permis de restaurer la paix et de redonner confiance aux populations déplacées qui ont amorcé le retour progressif dans leur village. Cela se fait en partenariat avec les FARDC qui sont appuyées pour prendre le relai des forces de la Monusco.

 

La délégation de la CIRGL s’est dite satisfaite des mesures actuelles de sécurisation de la route nationale numéro cinq allant de Kamanyola à Baraka en traversant la plaine.

Texte et photo de Bilamekaso TCHAGBELE