Première rencontre entre le nouveau Commissaire provincial de la PNC et la MONUSCO Sud-Kivu

Première rencontre entre le nouveau Commissaire provincial de la PNC et la MONUSCO Sud-Kivu
24 juil 2017

Première rencontre entre le nouveau Commissaire provincial de la PNC et la MONUSCO Sud-Kivu

Bukavu, 24 juillet 2017 - « Le partenariat entre la Monusco et la Police Nationale Congolaise (PNC) au Sud Kivu doit être maintenue et même enrichie. Cela dans les domaines comme la sécurisation des personnes et des biens, le respect des droits de l’Homme par le respect des délais de détention et la formation des OPJ et autres cadres de la PNC ».

Ce sont là les propos du tout nouveau commissaire provincial de la PNC-Sud-Kivu, à l’issue de sa  rencontre avec le chef du bureau de la Monusco Sud-Kivu, Karna Soro, et les responsables de sections. Le général Louis Segond Karawa - qui remplace à ce poste le général Jonas Kanakange - a rendu visite à la Mission onusienne, quelques heures seulement après son entrée en fonction comme nouveau responsable de la police provinciale.

Au menu de la rencontre: les questions sécuritaires bien sûr, mais aussi celles relatives au respect des droits de l’homme - auxquelles semblent particulièrement tenir le nouveau chef de la PNC Sud-Kivu. Pour le général Karawa, la PNC attend beaucoup de la MONUSCO pour « l’accompagner à mieux réussir sa mission: celle de sécuriser les personnes et les biens, et de veiller au respect des droits de l’Homme en luttant contre les arrestations arbitraires, et en faisant observer les procédures pénales ».  Le général a aussi mis sur la table d’autres sujets d’intérêt, parmi lesquels la formation des OPJ, la lutte contre les violences sexuelles, le maintien de l’ordre, l’appui en équipements et la sécurisation des prisons.

En réponse, le chef du bureau de la Monusco Sud-Kivu s’est réjoui de cette offre de collaboration et a assuré le nouveau chef de la PNC régionale de son soutien et de celui de ses collaborateurs, dans l’intérêt supérieur de la population du Sud Kivu.

Emmanuel ELAMEJI et Fathya WABERI/MONUSCO