UNPOL, PNC, FARDC et la Société civile pour l’élimination des violences à l’égard des femmes

UNPOL, PNC, FARDC et la Société civile pour l’élimination des violences à l’égard des femmes. Photo MONUSCO/UNPOL

24 mai 2019

UNPOL, PNC, FARDC et la Société civile pour l’élimination des violences à l’égard des femmes

UNPOL Mbaye Sady Diop et Tsahirou Mahamidou

Bukavu, le 21 mai 2019 – La Police des Nations Unies (UNPOL) à Bukavu a organisé une activité de sensibilisation pour l’élimination des violences à l’égard des femmes.

Près de quatre-vingts participants y ont pris part. Il s’agissait de six représentants des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), trente-deux de la Police Nationale Congolaise (PNC), dont dix femmes, et quarante activistes de la Société civile, dont vingt-cinq femmes.

La Police MONUSCO était représentée par le Chef de Secteur UNPOL de Bukavu, MIKAEL LINDGREN, et ses collègues, les officiers de polices individuels COBLE ASSEU KOUACHI et N’ZEBOU TAKI COLETTE.

Le chef de Secteur UNPOL dira à l’ouverture que c’est sur instruction du Général Awale Abdounasir, chef de la composante Police MONUSCO, qu’une telle session de formation se tient dans le cadre de la protection des civils mais surtout des femmes.

Il a salué la détermination du gouvernement congolais de tout mettre en œuvre pour une vie meilleure de toutes les composantes de la société.

Le chef de Secteur UNPOL a aussi ajouté que chacun à son niveau doit contribuer à l’élimination des violences faites aux femmes ; mais surtout les forces de sécurité qui sont les structures étatiques vers lesquelles toutes les victimes se tournent pour obtenir justice.

A sa suite, les officiers de polices individuels COBLE ASSEU KOUACHI et N’ZEBOU TAKI COLETTE ont fait une présentation exhaustive sur le thème du jour. Ils ont abordé le cadre légal, les différentes formes de violences à l’égard des femmes et le rôle des forces de sécurité dans l’élimination de ces violences.

Une discussion animée et intéressée s’en est suivie. Tous les participants y ont pris part. Des exemples de cas pratiques ont été donnés et débattus.

A l’issue, toutes les parties prenantes à cette session ont pris des engagements en vue de l’éradication des violences à l’égard des femmes.

La PNC s’est engagée, entre autres, à mener convenablement les enquêtes, bannir tout règlement amiable et traiter les dossiers de violences à l’égard des femmes avec diligence.

Pour les FARDC, tout cas connu sera dénoncé devant la justice avec un compte rendu à leur hiérarchie.

Quant à la Société Civile, elle a pris la ferme décision d’accompagner les victimes sur tous les plans.