Les représentants des medias du territoire d’Uvira se sont retrouvés ce vendredi 22 septembre pour leur rencontre mensuelle avec la Monusco au cours d’un café de presse animé par le responsable du bureau de l’information publique de la Monusco Uvira.

La situation sécuritaire dans les territoires d’Uvira et de Fizi a fait l’objet d’échanges entre le représentant de la Monusco et ceux de la presse locale. Les derniers évènements de Kamanyola ayant causé mort d’hommes, l’assistance apportée par la Monusco et les mesures préventives prises pour éviter ce genre de drame à l’avenir, ont été portés à la connaissance des chevaliers de la plume pour une bonne sensibilisation de la population. Outre les informations sécuritaires, la rencontre a surtout permis aux journalistes d’être informés sur le travail abattu par les sections substantives dans la mise en œuvre du mandate de la Monusco. Qu’il s’agisse du réseau d’alerte précoce mis en place par la section des affaires civiles ou de la stratégie opérationnelle de lutte contre l’insécurité à Uvira (SOLIUV) pilotée par la police des Nations Unies avec la police nationale congolaise, la presse a été édifiée sur le travail de la Monusco en matière de la protection des populations civiles.

Et pour mieux apprécier ce travail il a été convenu d’organiser de visites de presse pour mieux faire connaitre à la population les réalisations de la mission de l’organisation des nations unies pour la Stabilisation en république démocratique du Congo. Le projet communautaire de Kala a été retenu pour être visité dans les jours à venir. Le projet de Kala est une ferme agricole financée par la Monusco à travers son volet de projet pour la réduction des violences communautaires et la réinsertion des ex combattants.  Il occupe une quarantaine d’ex combattants et leurs dépendants dans la production agricole et piscicole.

A la fin des échanges, et pour un meilleur partage des informations en temps réel, les représentants des medias d’Uvira ont suggéré la création d’un groupe informel sur les réseaux sociaux. 

Bilamekaso Tchagbele